Grégory Cottard, déconstruire pour mieux s’accomplir (1/2)
“La simplicité est la sophistication suprême.” Cette phrase emplie de vérité, que l’on prête à Léonard de Vinci, sied parfaitement à Grégory Cottard; autant à sa trajectoire de vie, entamée de manière on ne peut plus ordinaire, qu’à la nouvelle équitation qu’il a embrassée depuis deux ans, dénuée du maximum d’artifices possible. À quarante-trois ans, l’Yvelinois, natif d’un milieu populaire, loin du sérail, aborde peut-être la plus glorieuse période de sa carrière en bousculant tous les codes équestres qu’il avait assimilés. Ni militant ni porte-parole de quelque chapelle que ce soit, le sympathique et humble cavalier aspire aux plus grands honneurs sur sa géniale Bibici, avec laquelle il a honoré sa première grande sélection en équipe de France en finale mondiale des Coupes des nations Longines, début octobre à Barcelone.