L'endurance tricolore fait le bilan d'une saison 2021 riche en succès

Si l’équipe de France d’endurance a achevé sa saison avec trois médailles internationales, les représentantes tricolores se sont aussi démarquées au classement mondial FEI. Julia Montagne, Mélody Théolissat et Virginie Atger en ont été les leaders le mois dernier, prenant les trois premiers rangs.



La saison a été particulière pour les cavaliers d’endurance, puisque deux grands championnats étaient au programme: le Mondial à Pise en mai, suivi du championnat d’Europe à Ermelo en septembre. De ces échéances, l’équipe de France, menée par Jean-Michel Grimal, est rentrée, par deux fois, auréolée d’une médaille collective.
“Je suis très content du travail d’équipe effectué au championnat du monde en début de saison. Nous sommes à notre place en termes de résultats et il faut souligner le fait que quatre des cinq couples ont terminé la course. Concernant les championnats d’Europe, il y a un peu de déception concernant la deuxième place par équipes”, a déclaré Jean-Michel Grimal, le sélectionneur national.
Autre fait remarquable, pendant le mois de novembre, trois cavalières françaises étaient aux trois premières places du classement mondial, édité mensuellement par la Fédération équestre internationale (FEI). Ainsi, Julia Montagne a pris les commandes de l’endurance mondiale, devant Mélody Théolissat et Virginie Atger. Des rangs conservés par les deux premières citées en ce mois de décembre, tandis que la Varoise a rétrogradé au sixième rang. Une preuve supplémentaire, s’il en fallait, de l’excellence de l’endurance française.



”Le travail d’une bonne équipe et la régularité payent au classement mondial”, Julie Montagne

“Nous avons réalisé une belle saison avec pleins de chevaux différents, donc nous sommes très contents. Nous rêvons tous d’intégrer l’équipe de France, mais la saison prochaine nous tenterons d’assurer sur les courses de sélection, puis la suite se fera en fonction des performances. L’objectif sera d’être régulier à haut niveau. Le travail d’une bonne équipe et la régularité payent au classement mondial”, estime Julia Montagne, installée en Espagne et licenciée à l’Écurie May Manifacier dans le Gard.
Même constat chez Mélody Théolissat, licenciée Les Pacoulis Endurance dans les Alpes-de-Haute-Provence: “C’est difficile de ne pas se satisfaire d’une saison marquée par une deuxième place par équipes au championnat d’Europe. J’ai eu la chance d’avoir de très bons et nombreux chevaux de haut niveau, ce qui m’a permis d’obtenir plusieurs victoires et podiums. Voir trois Françaises en tête du classement mondial prouve que nous sommes les meilleures! (Rires) Cela nous permet de mettre en avant l’entraînement et l’élevage français.”
L’enthousiasme de retrouver trois cavalières françaises au sommet du classement mondial d’endurance se lit sur toutes les lèvres et le travail effectué en amont apparaît comme central. “C’est une bonne chose de voir trois Françaises en haut du classement mondial. Il faut souligner le travail effectué par Jean-Michel Grimal pour les sélections, motiver les troupes et lors des stages de début de saison. À l’occasion du rassemblement en février, nous avons retrouvé quasiment tous les couples qui ont performé cette année. Il y a eu un travail de longue haleine”, estime Virginie Atger, licenciée et dirigeante de l’Association Events Blue Rider dans le Var.
L’équipe de France se donne maintenant rendez-vous pour un regroupement en février prochain avec, en ligne de mire, le championnat du monde à Vérone (ITA), le 22 octobre 2022.