Pour Isabelle Pinto, le hasard et la passion ont bien fait les choses

Sans un bruit, Isabelle Pinto a fait son bonhomme de chemin en 2021. Un brin discrète et réservée, la dresseuse de cinquante ans découvre le dressage de haut niveau après en avoir silencieusement rêvé pendant longtemps. Cavalière, épouse et mère de famille – au même titre que son époux Carlos –, l’Alsacienne d’origine, qui a hélas dû déclarer forfait aux Jeux olympiques de Tokyo, où elle aurait dû œuvrer comme réserviste de l’équipe de France, nourrit de belles ambitions.



4 novembre 1971. Malgré sa consonance toute germanique, c’est bien en France, à Oberhausbergen, non loin de la frontière avec l’outre-Rhin, que naît Isabelle Hossann. C’est donc au cœur de l’Alsace, au pays de la flammenkueche, du kougelhopf et évidemment du Gewurztraminer, et à dix minutes de Strasbourg, que la petite fille grandit. Entourée d’une grande sœur de six ans son aînée, ses parents évoluent dans le domaine de la comptabilité: il n’y a donc pas franchement de chevaux dans le paysage, même si la cavalière précise tout de même adorer les animaux depuis son plus jeune âge. “Ma sœur faisait de la danse, et il fallait q...

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