“Compte tenu de l’enjeu, je ne laisserai pas nos équipes vivoter”, Sophie Dubourg

À l’image du nouveau projet sportif présenté il y a deux semaines par la Fédération française d’équitation (FFE), Sophie Dubourg fait preuve de détermination. Après une année sportive particulièrement chargée, avec la succession des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, marqués par la médaille de bronze collective des complétistes, et des championnats d’Europe de Hagen, Riesenbeck et Avenches en l’espace de quelques semaines, pour n’évoquer que les trois disciplines olympiques, la directrice technique nationale, en poste depuis 2013 après avoir été l’adjointe de Pascal Dubois durant deux ans, attaque tambour battant sa quatrième olympiade au sein de la FFE. Une olympiade pas comme les autres, non seulement parce qu’elle a été rabotée d’un an en raison du report des derniers Jeux à 2021, mais surtout parce qu’elle s’achèvera en France, où Sophie Dubourg espère voir ses troupes faire aussi bien, voire mieux, qu’à Rio de Janeiro, en 2016, où le Coq avait décroché deux médailles d’or par équipes, en saut d’obstacles et concours complet, plus l’argent individuel dans la deuxième discipline nommée. Soutenue à la fois par les élus du comité fédéral, renouvelé l’an passé, et le Gouvernement, dont elle dépend directement en tant que conseillère technique et pédagogique supérieure du ministère des Sports, la quadragénaire entend fédérer toutes les énergies autour de cet objectif à nul autre pareil. Il y a quelques jours, au cours d’un entretien de près d’une heure, elle est revenue sur les principaux axes et nouveautés du projet fédéral 2022-24. Un entretien publié en trois épisodes. Dans ce deuxième épisode, elle évoque les nouveaux visages de l’organigramme fédéral, la parité, les responsabilités du chef d’équipe et celles du sélectionneur, ainsi que le vivier de chevaux.



On trouve pas mal de nouveaux visages dans l’encadrement des équipes de France Jeunes, et notamment des femmes : Sara Magnusson Lostria et Rachel Bastady, nommées adjointes de Muriel Léonardi en dressage, et Amélie Billard, adjointe au dressage en concours complet. Quand on construit une équipe technique, la parité est-elle un objectif en soi?Oui, tout à fait, et j’aimerais qu’il y ait bien plus de femmes encore : des techniciennes, mais aussi des vétérinaires fédérales, par exemple. En intégrant de nouveaux visages, qui plus est féminins, on donne un signal fort, qui doit encourager d’autres vocations. Nous ne cherchons pas à intégrer des femmes à to...

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