“Je sais que je suis l’un des rares à tenir ce discours sur le format olympique”, Peder Fredricson (2/2)
N’est pas légende vivante qui veut. En matière de saut d’obstacles, s’il existe pléthore de cavaliers talentueux et compétitifs, très peu peuvent prétendre à un tel statut. Numéro un mondial depuis septembre 2021, Peder Fredricson semble réunir bien des ingrédients pour imprimer à jamais la pellicule de son sport: une collection de médailles, une belle gueule charismatique, une réputation irréprochable, une ouverture d’esprit, une personnalité un brin singulière et l’envie sincère de populariser sa discipline. Au tournant de la cinquantaine, qu’il a emprunté le 30 janvier, le Suédois semble tout simplement plus fort et sûr de lui qu’aucun autre aujourd’hui. Celui que l’on surnomme “le cavalier d’acier” a accepté de fendre un peu l’armure, tandis que Lisen, son épouse, Jens, son frère, et Henrik Ankarcrona, le chef d’équipe suédois, contribuent à brosser le portrait d’un champion tel qu’on les rêve.