À Ramatuelle, Scuderia 1918 Viking d’la Rousserie renoue avec la victoire

   L’épreuve à 1m55 a signé le retour gagnant du couple Kevin Staut et Scuderia 1918 Viking d’la Rousserie (SF, Quaprice Bois Margot x Apache d’Adriers). Blessé lors du CSIO de Rome l’an dernier, le hongre n’a apparemment rien perdu de ses capacités. Plutôt régulier depuis son retour à la compétition, il a signé, cet après-midi, un parcours parfait assez rapide pour s’imposer dans cette seconde manche de la Global Champions League, en 64’’21. Un tour qui est resté imbattable malgré des chronomètres qui sont venus le frôler. Gerrit Nieberg, associé à Ben (WEST, Sylvain x Quincy Jones), a survolé le parcours, sortant de piste avec seulement cinq dixième de plus que le Français. Le couple a notamment terminé treizième de la finale de la Coupe du monde Longines en mars. Même sort pour son homologue tricolore Julien Épaillard, en selle sur Caracole de la Roque (SF, Zandor Z x Kannan*Gfe), qui a terminé cette épreuve avec neuf dixième de plus, assez pour lui offrir la dernière marche du podium. Étonnant pour ce cavalier, connu pour ses chronomètres défiants toute concurrence. Mais peu étonnant lorsqu’on sait que le Normand prépare cette jument pour de plus grosses échéances.    
Le couple vainqueur avait déjà réalisé de bonnes performances fin avril à l’Hubside Jumping de Grimaud, terminant sixième d’une épreuve à 1,55m notamment. Alors que Kevin Staut souhaitait participer aux Jeux olympiques de Tokyo 2021 avec ce l’alezan, au regard de sa grande régularité en Grand Prix avant son accident, il espère désormais pouvoir l’emmener aux Championnats du monde d’Herning, qui se tiendront du 5 au 15 août prochain.  

Seize sans-faute au total

Le tour, composé de treize obstacles et seize efforts, avec trois doubles et une rivière, a privé certains couples du parcours parfait. Sur les quarante-huit engagés, seuls seize y sont parvenus. Les trois cavaliers du podium ont réalisé des chronomètres très proches, tout comme Christian Ahlmann, quatrième avec son bai de onze ans Solid Gold Z (OLD, Stakkato Gold x Calvin Z) en 64’’84.    
Pour les Bleus, seuls Bluemuch des Baleines (SF, Chacco-Blue x Clinton) et Roger-Yves Bost sont parvenus à signer un autre parcours parfait, terminant à une honorable cinquième place. La jument, particulièrement régulière en ce moment, a aussi terminé deuxième jeudi dans la première manche de la Global Champions League. La révélation britannique Harry Charles a, elle, pris la sixième place avec le vif Stardust (OS, Chacco-Blue x Con Air 7).  
La Suède a été honorée grâce à deux de ses cavalières engagées, Annika Axelsson sur Cleo Z (ZANG, Clintissimo Z x Lord Z) et Malin Baryard-Johnsson avec H&M Indiana, sa championne olympique par équipes de Tokyo, respectivement sept et huitième.    Les Tricolores Julien Anquetin, Simon Delestre et Edward Levy, ne se sont pas retrouvés loin du classement mais ont été pénalisés d’une faute. Ça ne les a tout de même pas empêchés de se qualifier pour le Grand Prix, tout comme Jeanne Sadran, trente-quatrième avec Vannan.  
À noter le parcours inhabituel d’Henrik von Eckermann et King Edward, qui ont écopé de vingt-cinq points dans cette épreuve. Le hongre de douze ans, pourtant habitué à ne jamais frôler une seule barre, a réalisé une vraie contre-performance. Gageons que ce ne soit qu’un mauvais parcours au ue ce ne soit qu’un mauvais parcours au milieu de tous ces classements pour le champion olympique, considéré par beaucoup comme le meilleur cheval du monde actuel.    
Par équipes, les Prague Lions, menés par Niels Bruynseels et Pieter Devos, se sont imposés lors de cette cinquième étape. Ils ont devancé les Stockholm Hearts de Peder Fredricson et Malin Baryard-Johnsson ainsi que les Shanghai Swans, représentés par Jeanne Sadran et Christian Ahlmann.      
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