Andreas Helgstrand accusé de malversations par d’anciens partenaires commerciaux

S’appuyant sur un article publié par le média danois Nordjyske, nos confrères de St Georg ont relaté hier des accusations de fraudes dont Andreas Helgstrand ferait l’objet. Le marchand serait accusé, lors de plusieurs ventes de chevaux dont il était copropriétaire, d’avoir annoncé des prix de vente inférieurs aux prix réels aux autres propriétaires des montures. Le Danois se défend de toute malversation.



Selon Nordjyske, Louise Lynge et Simon Lorenzen, copropriétaires de Toronto Lightfoot avec Andreas Helgstrand, auraient été informés par le Danois que ce fils de Totilas avait été vendu pour 200.000 euros à l’automne 2021. Surpris par ce prix, le couple aurait alors mené des recherches, et aurait appris auprès d’Eva Möller, qui dirige la filiale allemande de Helgstrand Dressage, que le cheval aurait été vendu pour 350.000 euros. Le 30 décembre, le couple aurait cette fois été informé, via un courriel de Helgstrand Dressage, que le prix de vente avait été de 315.000 euros, mais que la somme de 200.000 euros correspondait au montant restant après la couverture d’une série de frais.

Par ailleurs, Andreas Helgstrand aurait également acquis la totalité de chevaux qui lui appartenaient seulement en partie, sans que les copropriétaires n’en soient informés. Dans le cas de Louise Lynge et Simon Lorenzen, Nordjyske disposerait ainsi d’un contrat indiquant que le cavalier a acheté Toronto Lightfoot au couple, qui aurait indiqué ne jamais l’avoir signé. Enfin, le marchand le plus influent du petit monde du dressage aurait indiqué au couple avoir acquis Toronto Lightfoot pour 600.000 couronnes danoises, soit 80.000 euros, alors que Nordjyske indique qu’il n’aurait en réalité payé que 300.000 couronnes.

À la demande de St Georg, Andreas Helgstrand s’est exprimé par voie de communiqué: “Au fil des années, nous avons mené de nombreuses négociations et conclu de nombreuses affaires avec succès dans le cadre de bon nombre de partenariats professionnels de longue date, et il est d’autant plus frustrant d’en arriver dans certains cas à des désaccords ou des malentendus sur les conditions, les prix, les coûts et la garantie que nous donnons dans le cadre d’une vente. Nous prenons un risque considérable et une grande responsabilité vis-à-vis de nos partenaires dans le cadre de ces transactions, et dans l’un de ces cas concrets (celui de Toronto Lightfoot, qui devrait revenir en raison de problèmes de santé après avoir été vendu pour la Canadienne Camille Carier Bergeron, ndlr), après un processus de vente d’un an et une vente conclue, la garantie était d’une grande importance, car nous avons dû reprendre le cheval. Nous nous efforçons toujours d’obtenir les meilleurs résultats pour nos partenaires et, dans ces cas concrets, nous avons entretenu un dialogue étroit avec eux afin de résoudre les désaccords. Même si nous faisons de gros efforts pour satisfaire nos partenaires, il y a malheureusement des cas où nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde.”