Contrôlée positive, Emma Augier de Moussac s’estime victime de “publicité mensongère”

Provisoirement suspendue après avoir été contrôlée positive à une substance interdite par le règlement de la Fédération équestre internationale (FEI), la Tchèque Emma Augier de Moussac a tenu à se défendre, s’estimant trompée par une publicité mensongère. 



Contrôlée positive à l’hydrochlorothiazide, une molécule diurétique considérée par l’Agence mondiale antidopage comme un potentiel masquant d’autres produits dopants, Emma Augier de Moussac a tenu à se défendre. Suspendue provisoirement depuis le 23 décembre en attente de la décision du tribunal de la Fédération équestre internationale, la Tchèque a tenu à se justifier aujourd’hui : 
“Pour des raisons esthétiques, j’ai commencé à prendre un complément alimentaire pendant un mois, qui était décrit comme cent pour cent naturel, comme le soutenaient le dépliant, l’emballage et le site internet. De nombreux commentaires sur différents sites internet prônaient le fait qu’il s’agissait [d’un produit] cent pour cent naturel et son efficacité sans le moindre effet secondaire. 
À la suite d’un test antidopage subi après une compétition, une substance interdite par le règlement est apparue dans les analyses. Après ces résultats, j’ai immédiatement fait analyser la totalité des produits que j’ai utilisé par un laboratoire certifié. Les résultats ont révélé que le produit en question n’était en réalité pas du tout cent pour cent naturel et qu’il contenait quelques substances interdites, les mêmes ayant été décelées lors du contrôle. 
J’ai accepté la suspension temporaire en attendant la décision de la fédération, bien que je ne sois qu’une victime de la publicité mensongère menée par le vendeur du complément alimentaire que j’ai utilisé”. 
 
Pour rappel, contrairement au Qatar et au Canada, le contrôle positif d’Emma Augier de Moussac n’avait pas remis en cause la qualification olympique de la République Tchèque, obtenue grâce à la non-obtention des minimas par l’Ukraine.