Croiser des vedettes n’est pas l’Alpha et l’Oméga

Dans le monde entier, depuis quelques années, une grande majorité d’éleveurs ont une large propension à utiliser principalement les étalons vedettes des classements, qui saillissent, de ce fait, cinq cents à mille cinq cents juments par an chacun. Entre nous soit dit, c’est un non-sens en matière de sélection, notamment de la voie mâle. Est-ce pour autant le meilleur moyen de produire un crack ? Ce n’est pas certain du tout. Il suffit de regarder les pedigrees des lauréats de la dernière finale de jumping de la Coupe du monde Longines, qui a réuni une trentaine des meilleurs chevaux du monde, montés par la fine fleur des cavaliers, en avril à Leipzig. On y voit une grande diversité d’origines, mais aussi des alliances qui reviennent de manière récurrente.



Je dois avouer que j’ai trouvé très intéressant de consulter tous les pedigrees de ces champions. Intéressons-nous d’abord aux chevaux qui ont hissé leur cavalier sur le podium. L’étalon KWPN Chaplin, né Cerberus W, qui a disputé la Chasse et l’ultime épreuve en deux manches sous la selle du vainqueur, le Suisse Martin Fuchs, est un fils du très grand gagnant néerlandais Verdi TN (KWPN, Quidam de Revel), que les éleveurs français utilisent assez peu. Chaplin a une mère par Concorde, un fils de Voltaire (Han, Furioso II), que l’on retrouve plusieurs fois dans les pedigrees des finalistes. Les Français avaient beaucoup utilisé Concorde dans les ann&eac...

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