Où sont (passées) les femmes? (2/2)

Alexandra Ledermann, Meredith Michaels-Beerbaum, Simone Blum, Beezie Madden, Pénélope Leprevost. Quelle jeune équitante n’a jamais imaginé se glisser dans les bottes de ces figures incontournables ayant inscrit leur nom dans l’histoire du saut d’obstacles? En dépit de leur réussite, aujourd’hui plus encore qu’il y a dix ans, à en juger par leur faible présence au sommet du classement mondial Longines, les cavalières semblent confrontées à un plafond de verre, alors même qu’elles sont plus nombreuses que les cavaliers. Au-delà des cas particuliers, ce phénomène mérite d’être analysé. Malin Baryard-Johnsson, championne olympique par équipes en titre, Di Lampard, sélectionneuse de l’équipe britannique, et Marie Pellegrin, internationale tricolore passionnée par l’avenir de son sport, livrent leur point de vue. Deuxième partie.



La première partie de cet article est à lire iciDans de nombreux autres milieux, le plafond de verre auquel se heurtent encore fréquemment les femmes est l’héritage d’une histoire, dont les vestiges sont parfois tenaces. Longtemps l’apanage des hommes, l’équitation, sport de tradition militaire, ne s’est démocratisée et féminisée qu’à partir du début des années 1970, encouragée par une pédagogie croissante autour de l’animal. Un demi-siècle n’a peut-être pas effacé une discrimination culturelle. Ainsi, Marie Pellegrin met en cause des préjugés encore très ancrés dans l’esprit de certains propr...

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