“Porter le combat contre les violences sexuelles est aussi un don de soi”, Amélie Quéguiner

Après avoir libéré sa parole en février 2020, dénonçant les viols dont elle avait été victime durant sa jeunesse par trois de ses anciens encadrants, Amélie Quéguiner est devenue la porte-parole de la lutte contre les violences sexuelles dans le monde équestre. Inattendu mais endossé de manière aussi naturelle que modeste, ce statut symbolique a conduit la quinquagénaire à accompagner et conseiller des dizaines de victimes, qui ont à leur tour décidé de lever le voile sur ce qu’elles avaient subi. Un passage de témoin que la Dordognaise, enseignante et dirigeante des écuries de Liam, juge essentiel, tout comme l’intensification de la lutte contre ce fléau.



Quel regard portez-vous sur l’évolution de la lutte contre les violences sexuelles dans le monde équestre? Nous avons vécu une grosse vague de libération de la parole en 2020, qui a engendré un vrai choc pour tous les équitants car personne ne s’attendait à une telle ampleur. Au début, j’ai senti une vraie envie de faire bouger les choses, mais il me semble que l’on en est resté là. Malheureusement, j’ai l’impression qu’une forme de lassitude s’est installée à ce sujet et que nous n’arrivons pas, collectivement, à franchir l’étape suivante. En fait, je ne sais pas si la société est prête. Si les quelques affai...

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