Elles dirigent avec des hommes, sans en prendre ombrage

Une Vosgienne aux racines agricoles, une Normande spécialiste des ressources humaines, une Parisienne exilée en Corrèze. Ainsi peut-on brièvement présenter Bérengère Lacroix, directrice du Stud-book Selle Français, Émilie Morichon, directrice de la Société hippique française, et Caroline Teyssier, directrice du pôle traçabilité et du système d’information relatif aux équidés de l’Institut français du cheval et de l’équitation. Trois cadres supérieures d’organisations présidées ou dirigées par des hommes, avec lesquels la guerre des sexes n’existe point.



Ni dans l’ombre des hommes, ni face à eux, Bérengère Lacroix s’est construit l’image d’une femme compétente, fiable et efficace. Des qualités reconnues par tous, y compris par les messieurs qui l’entourent au Stud-book Selle Français (SF), présidé par Pascal Cadiou, et qu’elle dirige depuis mars 2018. “Je ne suis pas très féministe dans l’âme”, avoue-t-elle. “Cela m’agace parfois qu’on cherche à nous opposer aux hommes. Être une femme peut poser des difficultés dans certains cas, mais je ne l’ai pas ressenti ainsi. Je n’ai jamais eu besoin de prouver quelque chose à un homme.” Aujourd’hui, dans...

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