Des cavaliers français racontent les jeunes années de grands champions dans un GRANDPRIX heroes consacré à la valorisation et l’élevage

Ce numéro automnal du magazine GRANDPRIX heroes, distribué depuis la Grande Semaine de Fontainebleau la semaine passée, met à l’honneur la valorisation et l’élevage! Après une ouverture consacrée aux championnats du monde de Herning, le Focus laisse la parole à des cavaliers français qui racontent la formation de champions qui ont brillé sous couleurs étrangères. Aussi, plusieurs autres formateurs de jeunes chevaux établissent un constat sur la santé de ce métier difficile et de réputation économiquement fragile. Du côté de l’élevage pur, les lecteurs pourront découvrir une analyse des origines des chevaux ayant couru les derniers Mondiaux de jumping. Enfin, l'article Évasion les feront voyager jusqu'en Thaïlande à travers le récit du jeune photographe Morgan Froment.



PORTFOLIO

À Herning, la Suède a assis son hégémonie

Un an après les Jeux olympiques de Tokyo, où elle avait déjà régné en maître, la Suède a une fois de plus remporté le titre suprême par équipes aux championnats du monde de Herning, au Danemark. Composé de Peder Fredricson avec H&M All In de Vinck, son frère Jens Fredricson avec Markan Cosmopolit, Malin Baryard-Johnsson avec H&M Indiana, et Henrik von Eckermann avec King Edward, l’effectif scandinave continue d’écrire l’une des plus belles pages de l’équitation suédoise. D’autant que deux jours après cette victoire collective, le dernier couple cité a, en plus, offert l’or individuel à Henrik Ankarcrona... Un sélectionneur comblé!

ENTRETIEN

“C’est un pur privilège de monter un cheval aussi exceptionnel que King Edward”, Henrik von Eckermann

Dimanche 14 août, aux Mondiaux de Herning, au Danemark, Henrik von Eckermann a arraché le premier grand titre individuel de sa carrière – il avait “seulement” terminé deux fois troisième de la finale de la Coupe du monde et remporté quatre médailles par équipes –, devenant au passage le premier cavalier suédois de l’histoire à être sacré dans ce championnat! Quelques minutes après son triomphe, le numéro un mondial avait exprimé ses premières émotions en conférence de presse. Morceaux choisis.

FOCUS

Ces champions ont brillé sous couleurs étrangères, mais ont été formés en France

Jouissant d’une filière d’élevage renommée mais aussi de circuits de formation de haute qualité, la France est reconnue pour son savoir-faire en matière de production de chevaux de sport. Ainsi, nombreux sont les athlètes équins brillant sous couleurs étrangères à être passés en France pour effectuer leur formation. Focus sur quelques stars de saut d’obstacles qui ont fait leurs gammes en France avant de briller sous d’autres drapeaux...

ANALYSE

Cavaliers de jeunes chevaux, métier ou sacerdoce? 

Longtemps considérée comme le Saint-Graal de tout bon formateur de jeunes chevaux professionnel qui se respecte, l’accession à la Grande Semaine de Fontainebleau cache souvent une montagne de travail de formation, préparation et réglages, pour parfois repartir bredouille. L’énorme investissement consenti à la fois par les cavaliers et les propriétaires en vaut-il vraiment la chandelle? Existe-t-il un modèle économique qui permette à un cavalier de jeunes chevaux d’être rentable? GRANDPRIX heroes a posé la question à plusieurs d’entre eux et le constat est sans appel.

ÉLEVAGE

Quels sires se cachent derrière le roi Edward et ses vassaux?

Des cent trois chevaux au départ de la Chasse des championnats du monde de saut d’obstacles, le 10 août à Herning, seuls vingt et un se sont élancés dans la finale individuelle, quatre jours plus tard. Au Danemark, des chevaux aux origines plutôt singulières ont brillé, tandis que d’autres ont une fois de plus montré la valeur de certains courants de sang parmi les plus classiques. Quoi qu’il en soit, il est toujours instructif de passer au crible les pedigrees de ces athlètes d’exception. 

ÉVASION

La Thaïlande, pays du sourire... et des chevaux!

Cavalier de saut d’obstacles, photographe professionnel et chargé de communication, Morgan Froment est un globe-trotteur du monde équestre. Grands rendez-vous sportifs, courses hippiques ou encore cultures équestres, le jeune Français est avant tout un passionné de voyages et de découvertes. Diplômé d’un master Equine Sciences and Business, le jeune homme de vingt-quatre ans affiche son envie de travailler dans la filière équine à l’international. Attiré par l’Asie, le Nîmois s’est donné les moyens de réaliser son rêve. En pleine pandémie de Covid-19, il s’est envolé pour un voyage de six mois en Thaïlande, où les pratiques équestres sont en pleine ébullition. Carnet de route...

Le numéro du magazine GRANDPRIX heroes, distribué dans quelques-uns des plus beaux concours de saut d'obstacles de septembre et octobre, est disponible à l'abonnement ici.