“J’ai sans cesse besoin de créer pour ne pas m’ennuyer”, Sophie Bienaimé

Directrice équestre et artistique des Grandes Écuries du Domaine de Chantilly, Sophie Bienaimé a su donner une identité singulière à ce lieu dédié aux chevaux, notamment à travers ses spectacles. Entre facéties et Haute École, on y trouve toujours une large part de poésie, une atmosphère enchanteresse rappelant les grandes heures de l’équitation académique du XIXe siècle, un bouquet d’élégance, des touches de séduction, du rêve, de l’harmonie et quelques gouttes d’humour bon enfant. Sophie Bienaimé a fait de l’art équestre sa vie et de sa vie une ronde infinie mais sans cesse renouvelée sur une piste de treize mètres de diamètre. Rencontre avec une femme de cheval, artiste, passionnée et passionnante.



Les écuyères se sont fait connaître dans les cirques équestres au XIXe siècle, dès 1830: Pauline Cuzent (1815-1852), Caroline Loyo (1816-1892), Émilie Loisset (1854-1882), ou encore Blanche Allarty (1874-1962) pour ne citer qu’elles. Selon-vous, l’art équestre est-il intimement lié aux femmes? Le cirque au XIXe siècle a bénéficié d’un incroyable engouement. Il était de bon ton de s’y rendre comme d’aller à l’opéra. C’était très chic. À l’époque, les spectacles présentés étaient surtout équestres. Et les directeurs de cirque, en fins commerciaux, avaient bien compris que pr&...

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS

Abonnez-vous pour 6,99€ par mois sans engagement
  • Accédez à tous les contenus payants de GRANDPRIX.info en illimité
  • Soutenez une équipe de journalistes passionnés et une rédaction indépendante

Nouveau chez GRANDPRIX ? Créez votre compte GRANDPRIX

Mot de passe perdu ? Réinitialiser mon mot de passe