L’équipe de France a de l’avenir avec Mégane Moissonnier

Propulsée au plus haut niveau cette année aux rênes de Cordial, ayant couru son premier CSIO 5* à La Baule en mai avant de s’illustrer au mythique CHIO d’Aix-la-Chapelle deux mois plus tard, Mégane Moissonnier incarne la jeunesse française qui gagne. Pourtant, rien n’était joué pour la cavalière de vingt-quatre ans, partie de presque rien, si ce n’est d’une famille de travailleurs et passionnés de chevaux depuis au moins trois générations. La jolie, souriante et réservée Aindinoise, fier produit de la méritocratie, montre une telle ambition que l’on n’a aucun mal à l’imaginer pilier de l’équipe de France dans dix ans… Portrait.



Si elle fait partie des nations les plus redoutées en saut d’obstacles, comptant pas moins de trois cavaliers dans le top vingt du classement mondial Longines, à savoir les très capés Julien Épaillard, Kevin Staut et Simon Delestre, lui conférant le statut de pays le plus représenté en son sein, ex aequo avec l’Allemagne, la France semble en déficit de jeunes cavaliers capables d’évoluer et surtout performer au plus haut niveau depuis plusieurs années, contrairement à la Belgique, la Grande-Bretagne et l’Allemagne par exemple, qui comptent respectivement neuf, sept et trois cavaliers âgés de moins de trente ans dans le top deux cents du classement de la Fédé...

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