Simon Delestre, Juliette Faligot et Conthargos à l’affiche du dernier magazine GRANDPRIX

Cavalier on ne peut plus régulier à haut niveau et businessman accompli, Simon Delestre est la vedette du dernier numéro du magazine GRANDPRIX, disponible en kiosque dès vendredi. Les fans de saut d’obstacles auront également l’opportunité d’en apprendre davantage sur sa compatriote Juliette Faligot, dont l’itinéraire regorge de surprises! Deuxième du CCI 5*-L de Pau fin octobre avec Karim Laghouag, Triton Fontaine fait également l’objet d’un portrait, tandis que la dresseuse tricolore Pauline Basquin livre son état d’esprit sur sa saison et l’équipe de France. Du côté de l’élevage, l’oeuvre de Thomas Ponthieu, à la tête de l’élevage de Courcel, sera dépeinte, et vous pourrez en savoir plus sur Conthargos, l’étalon qui a récemment conquis la France. En partenariat avec le Stud-book Selle Français, un article sur la génomique passionnera les plus férus de la discipline. En plus des habituelles pages Tendances et de la sélection littéraire de la rédaction de GRANDPRIX, qui composent les piliers du style et de la culture, les amateurs de chevaux pourront découvrir l’histoire de Rosa Bonheur, peintre et sculptrice française spécialisée dans la représentation animalière. Enfin, on aurait tort de passer à côté de l’application Cheval Bien-Être, développée par l’Institut français du cheval et de l’équitation, et de zooms sur les usages des transports de chevaux et les assurances.



SPORT

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© Cécile Sablayrolles

“Je ne me rêve pas champion olympique, mais je mets tout en oeuvre pour y parvenir”, Simon Delestre

Simon Delestre est un homme organisé, fiable et perfectionniste. Dans ses écuries, édifiées par son père et considérablement modernisées depuis quinze ans, il n’y a pas un mètre carré perdu. Tout est dédié au travail des chevaux et de ceux qui les soignent, la plupart vivant à demeure. Au terme d’une excellente année de transition, qu’il achèvera probablement dans le top dix mondial, le dynamique quadragénaire mesure le travail accompli depuis la vente de Berlux, son partenaire des Jeux olympiques de Tokyo, et le chemin qui lui reste à parcourir avant ceux de Paris 2024, auxquels il prépare pas moins de quatre chevaux, dont le charismatique Cayman Jolly Jumper, son binôme des Mondiaux estivaux de Herning. Semblant toujours disposer d’un coup d’avance, l’ancien étudiant en mathématiques ne laisse rien au hasard. L’ancien numéro un mondial, vice-champion du monde par équipes en 2014 avec Qlassic Bois Margot et médaillé de bronze aux Européens de 2015 avec Hermès Ryan des Hayettes œuvre avec un sérieux inébranlable à la perpétuation de son système, alliant sport et commerce mieux que tous les autres champions français. Lors d’une après-midi d’automne où l’heureux père de famille a pris le temps de s’asseoir dans son élégant bureau, les questions étaient nombreuses et les réponses furent généreuses.

Juliette Faligot, tout simplement

Que certains lui prêtent un complexe d’imposture, elle s’en moque. À trente-sept ans, Juliette Faligot est pleinement concentrée sur son itinéraire, ses proches, dont sa petite fille, et ses chevaux. Fille de deux éducateurs spécialisés, ayant hérité de valeurs sociales assez rares dans le monde des concours hippiques internationaux, la Nordiste s’est progressivement fait une place en équipe de France de saut d’obstacles avec sa fabuleuse Arqana de Riverland, dont elle n’a jamais imaginé se séparer. Portrait d’une besogneuse dont l’authenticité, l’honnêteté et la fraîcheur sont des plus inspirantes.

Triton Fontaine, à point nommé 

Arrivé au bon moment dans la carrière de Karim Laghouag, qui venait de perdre son regretté Entebbe de Hus, emporté de coliques à seulement treize ans, Triton Fontaine est aujourd’hui un pilier de l’équipe de France de concours complet. À bientôt seize printemps, le Selle Français né dans la famille Pélisser, deuxième du populaire CCI 5*-L de Pau fin octobre, n’était pourtant pas nécessairement destiné à une carrière à ce niveau, ayant fait ses premiers pas en compétition avec un cavalier amateur.

“Le dressage français souffre d’un complexe d’infériorité systématique”, Pauline Basquin

C’est la cavalière française de dressage à côté de laquelle il était impossible de passer cette saison. Première écuyère à ravir le titre de championne de France Pro Élite, puis membre de l’équipe de France des championnats du monde de Herning début août avec Sertorius de Rima*IFCE, Pauline Basquin permet au Cadre noir de Saumur d’être à nouveau représenté à haut niveau. À l’aube de l’année 2023, la quadragénaire aux origines bretonnes espère continuer à tracer son chemin vers les Jeux olympiques de Paris 2024.



ÉLEVAGE

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© Kiki Beelitz / Paul Schockemöhle

De Courcel, une oeuvre parmi d’autres de la famille Ponthieu

Le nom de la famille Ponthieu résonne depuis trois générations dans l’Aisne et les Hauts-de-France. Implanté dans le Saint-Quentinois, Thomas Ponthieu revient sur l’évolution de sa carrière, de son succès au championnat de France de saut d’obstacles en 1998 en passant par son élevage, fondé jadis par son père Thierry, ses différentes structures et l’activité dans laquelle il excelle aujourd’hui: le commerce de chevaux.

Le phénomène Conthargos a conquis la France

Depuis trois ans, Conthargos fait partie des coqueluches des éleveurs français. Avec plus d’un millier de saillies en France lors de ses quatre dernières saisons de monte, le Holsteiner est dans le peloton de tête des reproducteurs les plus sollicités. Depuis deux ans, il a également signé une progression spectaculaire dans le classement mondial de la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport, pointant à la vingt et unième place de la dernière ranking des étalons, avec cinquante-cinq produits, après y être entré en 2020 à la trente et unième position. S’il n’a pas été un grand compétiteur et n’est pas issu d’un père très connu, il reste néanmoins digne d’intérêt.

La génomique: plus de données pour mieux sélectionner

Depuis quelques années, le monde scientifique s’intéresse à un nouveau pan de la recherche génétique: la génomique. Le monde du cheval n’y échappe pas, d’autant que le besoin en sélection devient crucial à l’heure où le coût de l’élevage augmente et où les attentes des utilisateurs sont de plus en plus précises. Le point avec Benoît Chaigne, directeur technique du Stud-book Selle Français.



CULTURE ET STYLE

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© DR

Au Bonheur des Chevaux...

Pour le bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur (1822-1899), le musée d’Orsay propose une rétrospective passionnante de l’œuvre de l’artiste animalière. Fauves, moutons, cerfs mais surtout chevaux emplissent les salles de l’exposition. Qu’ils galopent dans de grandes plaines, défilent au marché ou posent de profil sous le soleil campagnard, ils n’échappent pas au regard aiguisé de Rosa Bonheur, qui leur offre une seconde vie sur la toile.

Retrouvez, comme chaque mois, les pages Tendances ainsi que la sélection littéraire de la rédaction de GRANDPRIX.



AUTRES

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© DR

Une nouvelle application pour évaluer le bien-être de son cheval 

Alice Ruet, éthologiste et ingénieure de recherche et développement “Bien-être des équidés” à l’Institut français du cheval et de l’équitation, et Christine Briant, docteur vétérinaire, se sont associées pour répondre à l’unisson aux questions de GRANDPRIX sur la genèse, le fonctionnement et l’ambition du protocole (2020) et de l’application (2022) Cheval Bien-Être, mis en place par l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) et l’université de Milan.

Des usages en mutation

Le marché du transport équin se porte bien à l’heure actuelle en France et semble avoir trouvé son public, au regard de la foule toujours plus dense qui se presse dans les allées des halls accueillant les stands réservés aux sociétés de transports lors des différents rendez-vous équestres de l’Hexagone. Achète-t-on de la même manière qu’hier? Un acheteur fera-t-il ses choix de la même façon demain? Le point en chiffres avec des lecteurs.

Mieux vaut prévenir que guérir

Assurer son cheval n’est pas obligatoire. Et pourtant, dans bien des cas et pour de multiples raisons, cela s’avère fortement conseillé. Zoom sur le cas spécifique du cheval de sport, avec en premier lieu l’importance capitale de la responsabilité civile, mais aussi les différents types de garanties et de contrats auxquels il est possible de souscrire.

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