“Les discussions au sujet du bien-être animal vont trop loin”, Franke Sloothaak
On ne croise pas Franke Sloothaak tous les quatre matins. Retraité du haut niveau depuis une dizaine d’années, l’Allemand d’origine néerlandaise n’en demeure pas moins une légende du saut d’obstacles. Sacré champion olympique par équipes en 1988 avec Walzerkönig et 1996 sur Joli Cœur, médaillé d’or par équipes et de bronze individuel aux Jeux équestres mondiaux de 1998 avec ce même cheval, quatre ans après son double triomphe à La Haye sur Weihaiwej, le cavalier a tout gagné, avec un style qui a contribué à moderniser l’équitation germanique. Entraîneur sollicité dans le monde entier, celui qui fêtera ses soixante-cinq ans le 2 février se concentre désormais sur des élèves capables de l’accueillir non loin de chez lui, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Enfin, peut-on parler d’élève quand il s’agit de champions de la trempe de Ludger Beerbaum? Il est également très impliqué au sein de l’Académie des Jeunes Cavaliers (YRA en bon anglais). Mi-novembre à Saumur, il a été l’invité d’honneur du Forum de celle-ci, organisé en partenariat avec l’Institut français du cheval et de l’équitation, transmettant avec passion ses connaissances et son savoir-faire. Il s’est aussi prêté avec malice au jeu des questions-réponses. Voici la troisième et dernière partie de cet entretien.