“Pendant la convalescence de Vitiki, j’ai songé plusieurs fois à rentrer au Brésil”, Yuri Mansur

Yeelen Ravier (avec Capucine Fraisse) JUMPING 05/02/2023

Crédité d’une année 2022 haute en couleur, qui a révélé au grand jour le talent du génial QH Alfons Santo Antonio et vu le retour du miraculé Vitiki, Yuri Mansur n’en attend pas moins pour 2023. À quarante-trois ans, le Brésilien vit sûrement la plus belle période de sa carrière, et travaille à la faire perdurer en vue et au-delà des Jeux olympiques de Paris 2024. Rencontré autour d’un délicieux plat de sushis, le week-end dernier dans les allées du CSI 5*-W d’Amsterdam, le pilote à la veste jaune, que l’on avait découvert en 2014 à Lyon, à |’occasion de la finale de la Coupe du monde, en selle sur First Devision, s’est confié sur son ascension et la longue convalescence de Vitiki parmi d’autres sujets, y compris la récente élection présidentielle brésilienne. Morceaux choisis.

Quel bilan tirez-vous de votre année 2022? Elle n’a pas été si facile pour moi, surtout la seconde moitié, car QH Alfons Santo Antonio (ESH, Aromats x False Pass) s’est blessé après avoir magnifiquement bien sauté aux championnats du monde à Herning (terminant vingt-deuxième, début août au Herning, ndlr). Il n’était plus en mesure de concourir et je ne voulais pas trop pousser Vitiki (Han, Valentino x For Expo), qui était encore en phase de retour (l’alezan s’était fracturé un membre au barrage du Prix de l’Europe au CHIO d’Aix-la-Chapelle il y a cinq ans, ndlr). À côté de ça, j’avais quelques bons chevaux de...

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