“Je suis toujours partant et j’essaie de m’impliquer au maximum dans tout ce que je fais”, Marc Dilasser

L’année 2023, durant laquelle il fêtera ses quarante-cinq printemps, pourrait bien être celle de Marc Dilasser. Après une très belle saison 2022 marquée par d’excellents résultats et deux Coupes des nations fructueuses à Hickstead et Dublin, le Normand d’adoption, qui n’en perd pas son breton, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. À la tête du haras du Millénium, qu’il gère avec Loriane, son épouse, il conjugue avec bonheur l’effervescence des concours et le calme absolu de sa campagne ornaise. Rencontré à l’occasion du Jumping international de Bordeaux, “Marco”, plus motivé que jamais, évoque avec sincérité ses succès, ses progrès et ses objectifs, à la hauteur du niveau des couples qu’il forme avec ses chevaux de tête. Morceaux choisis.



La première partie de cet entretien a été publiée iciPour le moment, ni Chamann ni Abricot n’ont encore sauté de Coupe des nations. Est-ce un objectif pour vous cette année?Oui. L’an dernier, j’ai eu l’opportunité de participer Morocco Royal Tour (comprenant le CSIO 4*-W de Rabat, ndlr)avec Chamann, mais il a rencontré quelques problèmes pulmonaires, qui sont désormais sous contrôle. Avec l’accord de ses propriétaires et naisseurs, la famille Hasle, nous avons donc préféré ne pas nous y rendre. Chamann est un cheval exceptionnel, qui a obtenu des classements à 1,60m à Aix-la-Chapelle et Calgary, ce qui n’est pas rien. Quant à Abric...

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