Le BLUP, un indice désuet?

Un temps érigé en parangon de la valeur génétique d’un étalon, l’outil nommé meilleure prédiction linéaire sans biais (BLUP) a été attaqué par de nombreux détracteurs. Banni des publications officielles, il n’en demeure pas moins toujours calculé par l’Institut français du cheval et de l’équitation. Quel est son intérêt ? Est-il toujours au goût du jour ?



Développé et promu par Anne Ricard et Luc Tavernier, deux têtes pensante des Haras nationaux, l’indice statistique nommé Best linear unbiased prediction (BLUP), ou meilleure prédiction linéaire sans biais en bon français, a vu le jour en 1985. Cet outil devait permettre de mieux évaluer le potentiel génétique d’un cheval, et donc son potentiel sportif et reproductif. Adopté par les Haras nationaux, qui ont commencé à publier des indices BLUP pour les trois disciplines olympiques en 1988, cet outil d’évaluation est devenu un outil de sélection. Pour pouvoir se présenter aux concours d’approbation, les mâles devaient justifier d’un BLUP minimal de...

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