“Même si la FEI a introduit cette règle, quel juge prendra la responsabilité d’éliminer un cavalier?”, Daniel Deusser (3/3)

En 2021 et 2022, il a remporté deux des plus mythiques Grands Prix de saut d’obstacles: Aix-la-Chapelle et Calgary. À quarante et un ans, Daniel Deusser vit de son propre aveu l’une des plus belles périodes de sa longue carrière, grâce, notamment, aux excellents Killer Queen VDM, Scuderia 1918 Tobago et Bingo Ste Hermelle qui ont succédé avec brio aux charismatiques Cornet d’Amour et First Class van Eeckelghem. Pilier de la Mannschaft comme des écuries Stephex, dont il est plus que jamais la figure de proue, l’Allemand a déjà les yeux rivés sur les prochains grands rendez-vous, dont les Jeux olympiques de Paris 2024. Rencontré dans les allées du Jumping international de Bordeaux, l’ancien numéro un mondial s’est confié sur ses projets, ses objectifs et l’évolution d’un sport dans lequel il semble toujours autant s’épanouir. Troisième partie.



La première et la deuxième partie de cet entretien sont à retrouver ici et ici.Par ailleurs, les piquets de chevaux des cavaliers d’élite semblent s’être réduits en nombre, ou en tout cas avoir beaucoup changé… Je ne pense pas qu’il y en ait moins, mais l’évolution du sport a en effet influé sur nos piquets. Lorsque j’ai commencé à monter chez Jan Tops (où il est resté de 2006 à 2012, ndlr), nous nous rendions en concours avec deux montures en moyenne: une dédiée au Grand Prix, et l’autre aux épreuves de vitesse jusqu’à 1,50m. De fait, nous avions la possibilité de monter des chevaux très diffé...

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