Protéger les voies respiratoires de votre cheval au printemps

C’est le printemps ! Si cela rime avec le retour des journées plus longues et de la hausse des températures, cette saison est également à risque pour les voies respiratoires de votre cheval. Dans cet article nous vous proposons de faire le point sur les différentes façons de protéger les voies respiratoires de votre cheval. 



Attention aux pollens

Le printemps marque le début de la saison des pollens, et celle-ci peut s’étendre jusqu’à octobre pour certaines plantes. Il est donc essentiel de prévenir au maximum les expositions. 

Quand c’est possible, essayer de privilégier des pâtures avec peu d’arbres source de pollen ou d’alterner les pâtures en fonction de la période de pollinisation des arbres. Par exemple les noisetiers ou les érables produisent beaucoup de pollen en mars alors que les tilleuls ont une production intense plutôt en mai. De la même façon, les graminées ont une production intense de pollen entre mai et juillet.

Bien sûr, si vous changez les chevaux de près, assurez-vous tout de même qu’ils peuvent se mettre à l’abri en cas de chaleur et/ou d’intempéries.



Surveillez-les pendant les travaux dans les champs

Le printemps s’accompagne souvent d’une reprise importante des différents travaux dans les champs. Ces derniers sont souvent une source de production de poussière très importante, surtout lors de périodes où il ne pleut pas beaucoup (ce qui rend les sols encore plus secs). 

Dans la mesure du possible essayez d’adapter les sorties des chevaux à ces travaux. Par exemple, si la météo le permet, il sera préférable de sortir les chevaux en début ou fin de journée voire la nuit s’il y a une activité intense dans les champs à proximité des écuries. 

Pour les chevaux au travail, limitez les efforts très intenses lors des périodes de travaux dans les champs.



Préférez le travail dans environnements peu poussiéreux

En fonction de la météo du printemps, mais aussi de l’été, surveillez les aires de travail de votre cheval. 

Pour les carrières ou les manège, essayez de les arroser pour limiter les poussières de sable ne suspension dans l’air. Quand ça n’est pas possible d’arroser, essayer de travailler à des allures plus lentes pour une fois encore éviter de soulever trop de poussière. Cela est d’autant plus valable si vous montez en reprise avec d’autres chevaux (qui soulèverons d’autant plus de poussière).

Si vous êtes adeptes des balades, surveillez bien les chemins sur lesquels vous passez. Des chemins très terreux peuvent être une source de poussière importante essayez plutôt de privilégier des chemins en herbe. 



Mouiller le foin avant distribution

Dans le cas où votre cheval reçoit du fourrage sec dans son alimentation, assurez-vous que celui-ci ne soit pas trop poussiéreux. En effet, lorsqu’ils consomment le fourrage, les chevaux ont tendance à plonger le nez dedans, inhalant ainsi toutes les particules contenues dans celui-ci. 

Pour éviter de causer des problèmes respiratoires, vous pouvez envisager de mouiller le foin avant de le distribuer, cela limitera les poussières en suspension dans l’air. Vous pouvez également mettre le foin dans un filet (ou recouvrir la balle dans un filet) pour éviter que le cheval ne « plonge » le nez dans le foin.



Nourrir dans un seau et pas directement au sol

Lors des longues périodes sans pluie, les sols des prés et des paddocks peuvent être très secs. Si vous devez nourrir votre cheval à l’extérieur donnez-lui sa ration plutôt dans un seau que directement au sol. 

En effet, comme lorsqu’il mange le cheval « souffle » sur sa nourriture, s’il à sa ration directement au sol, il pourrait inhaler de nombreuses poussières ce qui pourrait entrainer des gênes respiratoires. 

Assurez-vous aussi que votre aliment n’est pas trop poussiéreux, ça peut être le cas pour des aliments à base de céréales brutes par exemple. En été, si les sols sont un peu poussiéreux, éviter de nourrir votre cheval directement au sol. L’utilisation d’un seau permettra une fois encore de limiter que trop de poussière ne rentre dans les naseaux du cheval.



Les compléments alimentaires en soutien

Dans le cas où votre cheval présente des sensibilités respiratoires ou s’il vit dans un environnement à risque, vous pouvez utiliser des compléments alimentaires. 

Dans la gamme Balsamic des Laboratoires Audevard vous pouvez trouver : 

  • Balsamic control :  Un mélange de plante dont la Nigelle et l’Eucalyptus qui permet de soutenir les voies respiratoires profondes de votre cheval de façon durable. 
  • Balsamic Air : Un sirop à base d’huiles essentielles permettant de soulager de façon rapide les voies respiratoires de votre cheval. Il peut également être nébulisé dans l’environnement. 

Dans le cas où votre cheval présente des signes pouvant indiquer une gêne respiratoire comme de la toux, des décharges nasales (à l’effort ou même au repos), de la fièvre, une respiration plus rapide et/ou bruyante, n’hésitez pas à prendre contact avec votre vétérinaire pour éviter que le problème ne s’aggrave. 

Retrouvez notre article complet sur la protection des voies respiratoire : l’article complet https://audevard.com/espace-sante-cheval/proteger-les-voies-respiratoires-de-votre-cheval-meme-lete

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