Le mode d’emploi de la finale de la Coupe du monde
La finale de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles débute demain, jeudi 3 avril, à 20h15 à Bâle. Chasse, épreuve à barrage, ultime confrontation en deux manches, barèmes, cotes et surtout règles de calcul des points. Mode d’emploi d’un événement à l’arithmétique pas comme les autres, mais tellement passionnant!
Comme les grands championnats extérieurs, Jeux olympiques exceptés, la finale de la Coupe du monde Longines se joue au cumul de plusieurs épreuves. S’agissant de ce sommet annuel de la saison intérieure, elles sont au nombre de trois: Chasse, épreuve à barrage de type Grand Prix et ultime confrontation en deux manches. À noter que les points accumulés dans les différentes ligues qualificatives de la Coupe du monde ne comptent pas, si ce n’est dans le complexe règlement encadrant le tirage au sort de la première épreuve, et que les compteurs sont remis à zéro.
La Chasse, épreuve dite de vitesse, programmée demain à 20h15, est cotée à 1,60m et jugée au barème C. Cela signifie que les concurrents sont départagés au chronomètre et que chaque faute aux obstacles ou refus ajoute trois secondes de pénalité à leur temps final. Le Grand Prix, programmé vendredi à la même heure, est une épreuve à 1,60m jugée au barème A et au chronomètre, avec un barrage appelé à départager les couples auteurs d’un sans-faute au tour initial. L’ordre de départ de cette épreuve est déterminé par le classement de la Chasse. Au barrage, les concurrents sont à nouveau jugés au barème A et au chronomètre. À noter qu’il est possible de changer de cheval entre la première et la deuxième épreuve et/ou entre la deuxième et la troisième épreuves, comme Martin Fuchs l’avait fait l’an passé à Leipzig, alternant Chaplin et The Sinner. À Bâle, Max Kühner, Gregory Wathelet, Ales Opatrny, Hans-Dieter Dreher, Ramzy al-Duhami, Willem Greve et Martin Fuchs se sont laissé cette possibilité.
Avant l’ultime confrontation en deux manches, programmée dimanche à partir de quatorze heures, un classement général est établi en fonction des classements obtenus dans les deux premières épreuves. Quarante couples étant annoncés au départ cette année, le vainqueur de la première remportera 41 points, le deuxième 39, le troisième 38, le quatrième 37, et ainsi de suite jusqu’au dernier. On applique le même barème pour la deuxième épreuve, quel que soit son résultat net. Ainsi, si celle-ci donnait lieu à un barrage à six, il ne serait pas dramatique du tout pour un couple performant dans la Chasse de concéder un point de temps au tour initial ou bien une ou deux fautes au barrage. Pour la dernière épreuve, les points seront transformés en pénalités. Le cavalier en tête du classement repartira avec un score vierge. Ses poursuivants se voient attribuer des pénalités correspondant à la moitié de la différence de points qui les sépare du leader.
Les trente meilleurs repartiront lors de l’ultime épreuve. Cette fois, elle se dispute en deux manches, composées sensiblement du même nombre d’obstacles. La seconde manche, pas toujours plus dure que la première, est ouverte aux vingt meilleurs. Cette épreuve est jugée au barème A avec un temps imparti plus ou moins serré selon la volonté du chef de piste. Au-delà de ce temps de référence, chaque seconde entamée est pénalisée d’un point. Le classement final dépend du cumul des pénalités issu du classement précédemment décrit et des résultats dans ces deux manches. Le couple vainqueur est évidement celui qui totalise le moins de points. En cas d’égalité de points pour la première place, un barrage départagera les candidats à la victoire finale.
