“Lorsque j’entrais en piste avec Donatello, c’était spécial”, Séverin Sigaud

Si la base de données de la Fédération équestre internationale (FEI) considère depuis le 1er janvier qu’il a déjà une décennie, Donatello d’Auge n’aura réellement dix ans que le 13 mai. À son jeune âge, le prodige venu du Calvados s’apprête donc à vivre son premier grand championnat à l’occasion de la finale de la Coupe du monde Longines, à Omaha aux États-Unis. Après une année faite de grandes premières entre les mains expertes de son cavalier et co-naisseur Julien Épaillard, le bai brun par Jarnac continue d’impressionner et d’empiler les succès. Et le numéro deux mondial ne manque pas d’ambitions pour son protégé. Après un retour sur son ascension fulgurante, Susana Épaillard et Séverin Sigaud racontent la genèse, les débuts et la formation de Donatello.



La première partie de ce portrait est à lire iciÉvaluer le potentiel d’un poulain n’a rien d’une sinécure. Pour autant, Susana Cereceda Épaillard, épouse de Julien Épaillard, qui monte elle aussi en compétitions internationales de longue date, avait déjà entraperçu le talent de Donatello d’Auge il y a des années. La représentante espagnole ne s’y était pas trompée puisque le fils de Jarnac prend part à sa première finale de Coupe du monde Longines cette semaine. “Lorsque nos chevaux ont trois ou quatre ans, nous les faisons sauter en liberté, et je prends toujours des notes. À Donatello, j’avais donné 9/10, une...

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