[DOSSIER SANTÉ MENTALE] Le sport professionnel est-il un terreau propice aux déséquilibres? (1/2)

“Celui qui veut réussir doit apprendre à combattre, persévérer et souffrir”, disait Bruce Lee, acteur, réalisateur et producteur sino-américain, qui s’est également illustré en tant qu’artiste martial émérite. Symbole suprême du dépassement de soi et de la dévotion passionnelle, le sport de haut niveau soumet les athlètes à une intensité quotidienne, à laquelle n’échappent pas les cavaliers, pour qui le facteur cheval représente souvent une source de pression supplémentaire, pouvant fragiliser leur équilibre mental. Pourtant, les potentielles répercussions psychologiques de ce rythme de vie semblent être encore confidentielles, voire taboues; une anomalie dans un domaine où le moindre détail influe sur la performance.



Retrouvez le planning de publications du dossier consacré à la santé mentale des cavaliers de haut niveau ici.“Certes, j’ai gagné une chiée de médailles (vingt-huit rien qu’aux Jeux olympiques, dont vingt-trois en or entre 2004 et 2016, ndlr), mais je n’étais pas heureux dans ma vie. Je me voyais seulement comme un nageur, et pas comme une personne”, conclut, face caméra, Michaels Phelps, légende vivante de la natation, dans “Le Poids de l’or”. Produit par l’Américain et diffusé sur la chaîne HBO en juillet 2020, ce documentaire est disponible en libre accès sur le site internet de L’Équipe. “Je n’avais aucun amour-pro...

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