[DOSSIER SANTÉ MENTALE] “Des chefs d’équipes et entraîneurs craignaient de trop s’immiscer dans la vie privée des athlètes”, Sophie Dubourg

Pourquoi et comment accompagner psychologiquement les athlètes de haut niveau, y compris ceux qui ne le souhaiteraient pas ou n’en ressentiraient pas le besoin? Faut-il l’imposer? Le proposer avec conviction? À quel point faut-il agir en prévention? À l’heure où la santé mentale est devenue un enjeu de société, comment les organisations sportives, garantes du bien-être des athlètes, agissent-elles et intègrent-elles ce champ de compétences dans leurs dispositifs? Douze des plus importantes fédérations équestres nationales livrent leurs clés, éclairées par Jean-Maurice Bonneau et Patrick Caron, anciens sélectionneurs de l’équipe de France.



“Je comprends que certains cavaliers n’osent pas parler de potentielles difficultés à quelqu’un détenant le pouvoir de sélection”, admet Patrick Caron, qui fut sélectionneur des équipes de France de saut d’obstacles de 1985 à 1999. “Un chef d’équipe doit choisir ses cavaliers, et lequel faire partir en quatrième dans une Coupe des nations. À qualités techniques égales, il choisit toujours celui qui fait montre de la meilleure gestion du stress.” En effet, au-delà des raisons culturelles et personnelles qui pourraient les freiner à exprimer des difficultés et demander de l’aide, les athlètes craignent avant tout d’ê...

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