Les conseils pour une mise à l’herbe réussie

Faire une transition alimentaire progressive

La flore intestinale de votre cheval étant sensible aux changements d’alimentation, il est important de la laisser s’adapter à un nouvel aliment (ici le passage du foin à l’herbe). En prenant le temps de faire une transition progressive, vous limitez les risques d’ordre digestif (coliques, diarrhées).
Pour faire cette transition alimentaire progressive, l’idéal est d’augmenter progressivement le temps de pâturage sur plusieurs jours voire semaines (en fonction du mode d’hébergement de votre cheval pendant l’hiver).
Pour soutenir la flore durant cette période de transition (ou lors de toute transition alimentaire), vous pouvez utiliser des pro et prébiotiques comme Bo Yeas Act Ultra.

Attention au taux de sucre de l’herbe

Faites attention au « sucre » contenu dans l’herbe. C’est principalement le fructane dont il faut se méfier, il s’agit d’un glucide non structurel (comme l’amidon) qui se retrouve dans l’herbe.
Les quantités de fructane dans l’herbe sont notamment dépendantes de la production d’énergie par la plante (photosynthèse) et de sa croissance. Ce taux de fructane, va donc être lié directement à la météo et particulièrement à l’ensoleillement et aux températures. Généralement les taux de fructanes est plus important au printemps et en automne.
Un excès de fructane (tout comme un excès d’amidon) chez votre cheval peut conduire à différentes problématiques : 

• Prise importante de poids
• Troubles digestifs (diarrhées, coliques, perturbation de la flore intestinale)
• Augmentation du risque de fourbure 

Ce passage à une alimentation plus riche peut augmenter le travail du foie et des reins. Une complémentation avec un produit qui permet de supporter la fonction hépatique et favorise l’élimination au niveau des reins est un bon support pour votre cheval. Ekyrenal + apporte un soutien nutritionnel pour favoriser l’élimination et la détoxification.

Pensez à adapter la ration de votre cheval

Si votre cheval a accès à l’herbe (même quelques heures), il faut la considérer comme un nouvel aliment dans la ration et adapter l’apport en foin, concentrés et éventuellement en CMV (Complément Minéral et Vitaminé) en fonction de la quantité (et qualité) de cette herbe.
Attention aux chevaux « à risques » lors de la mise à l’herbe (chevaux séniors, en surpoids ou atteints de certaines pathologies comme le Cushing ou le Syndrome Métabolique Equin, qui sont plus sujets à la fourbure. Il arrive de devoir limiter leur consommation d’herbe. Voici quelques solutions :

• Favoriser des pâtures plus pauvres (moins d’herbe, herbe « plus vieille » donc moins riche en sucre)
• Réduire leur surface de pâturage si la pâture est riche (pratiquer localement et temporairement du surpâturage)
• Utiliser un panier pour limiter leur ingestion ; attention à l’hydratation et aux blessures
• Favoriser le pâturage nocturne où l’herbe est généralement moins riche en sucres

Ne négligez pas la santé des chevaux au pré

Même lorsqu’ils vivent dehors, les pieds de votre cheval doivent être correctement entretenus. La vie en extérieur implique une augmentation des déplacements journaliers en particulier avec un temps plus clément. Au printemps, que votre cheval ait passé l’hiver au box ou au pré, il va plus se déplacer. Pour les chevaux vivant au pré, beaucoup ont réduit leurs déplacements en hiver, lié à une alimentation très centrée autour des râteliers à foins et vont donc augmenter leurs déplacements au printemps lorsqu’ils sont à l’herbe. Voilà pourquoi il est important de surveiller le bon état des pieds de votre cheval, en faisant intervenir régulièrement votre maréchal et/ou pareur.

Pour pouvoir répondre à ce besoin de déplacements augmenté, il est essentiel que le système locomoteur de votre cheval soit sain.  Il sera donc également important de surveiller la locomotion globale de votre cheval. Elle pourra être un bon indicateur de santé. En cas de défauts dans cette locomotion, vous pourrez réagir plus rapidement face à certains problèmes comme des abcès, ou des fourbures par exemple. Pour les chevaux plus âgés, qui peuvent être gênés par de l’arthrose, une surveillance régulière est aussi importante. En effet, il n’est pas rare qu’en cas de crise, ces chevaux limitent leur déplacement pouvant limiter leur consommation d’eau ou d’aliment ce qui peut entrainer rapidement des problèmes. Si vous avez le moindre doute sur la locomotion de votre cheval, prenez contact avec votre vétérinaire.

Enfin, le printemps et la mise à l’herbe vont généralement de pair avec le retour des insectes et des tiques. N’hésitez pas à vérifier que votre cheval est protégé du mieux possible face aux attaques de ces petits nuisibles. L’utilisation d’un répulsif comme le Flymax’n’tick peut lui apporter du confort, vous pouvez aussi utiliser un masque pour protéger les yeux de votre cheval (encore une fois attention aux blessures).

Retrouvez l’article complet sur la mise à l’herbe au printemps : https://audevard.com/conseils-astuces-cheval?slug=mise-a-lherbe-au-printemps

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