“J’ai toujours dit que T’Obetty était ma deuxième femme”, Harold Boisset
Si les lauriers sont d’ordinaire réservés aux chevaux décrochant des médailles ou collectionnant les victoires en Grands Prix 5*, certains sujets aux palmarès moins clinquants mais pourtant exceptionnels méritent le coup d’œil. Démontrant une régularité extraordinaire en épreuves internationales jusqu’à 1,50m, T’Obetty du Domaine a permis au passionné de vitesse Harold Boisset de figurer en tête du classement à plus de quatre-vingt reprises. Rien ne laissait pourtant présager un tel destin à cette alezane au physique atypique, pour qui personne n’a levé la main lors d’une vente aux enchères.
La première partie de cet article est en ligne ici.Redoutable et toujours redoutée par la concurrence T’Obetty du Domaine n’a pas toujours mené les tours d’honneurs et a commencé sa carrière en enchaînant les seconds rôles. “Au départ, je l’appelais souvent Poulidor, car elle a énormément été deuxième, c’était impressionnant”, illustre son cavalier.Pour autant, T’Obetty monte chaque palier avec aisance. “Je crois que qu’elle a signé un double sans-faute dans son premier Grand Prix 2* à huit ans et s’est placée deuxième (à Arnas Champburcy, ndlr). Elle a aussi signé un sans-faute de sa...
