Le bien-être équin, une nécessité plus facile à recommander qu’à décréter

Compte tenu des évolutions sociétales, il semble essentiel de sanctuariser le bien-être physique et mental des chevaux, partenaires sportifs des cavaliers, meneurs, longeurs et voltigeurs, de renforcer les règles encadrant la pratique des différentes disciplines équestres, et évidemment de le faire savoir. Chargée d’éclairer la Fédération équestre internationale dans ce processus bien plus complexe qu’il n’y paraît, la commission d’éthique et de bien-être équin indépendante a récemment formulé trente recommandations. Outre des engagements à (ré)affirmer, des éléments de communication et de langage, des exigences nouvelles en matière d’éducation des équitants et de transparence sur la vie des chevaux ou encore des prises de position sur des questions matérielles latentes, il est des champs d’action où ces préconisations semblent difficiles à transcrire en règles contraignantes.



Le bien-être animal est devenu un sujet central dans nos sociétés post-modernes. Cette problématique est partout, qu’il s’agisse de la préservation de la faune sauvage et de ses espaces vitaux, des conditions d’élevage des animaux destinés à l’alimentation ou encore des rapports que l’humain entretient avec ceux qu’il a domestiqués. Nul besoin de rembobiner le film ni de discuter le bien-fondé de cette tendance sociétale : les interrogations sont là, comme les critiques, et il faut y répondre. Pour cela, il y a matière à communiquer, mais aussi à réformer. Il en va de l’acceptabilité sociale de l’équitation, l&rs...

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS

Abonnez-vous pour 6,99€ par mois sans engagement
  • Accédez à tous les contenus payants de GRANDPRIX.info en illimité
  • Soutenez une équipe de journalistes passionnés et une rédaction indépendante

Nouveau chez GRANDPRIX ? Créez votre compte GRANDPRIX

Mot de passe perdu ? Réinitialiser mon mot de passe