Le bien-être équin, une nécessité plus facile à recommander qu’à décréter
Compte tenu des évolutions sociétales, il semble essentiel de sanctuariser le bien-être physique et mental des chevaux, partenaires sportifs des cavaliers, meneurs, longeurs et voltigeurs, de renforcer les règles encadrant la pratique des différentes disciplines équestres, et évidemment de le faire savoir. Chargée d’éclairer la Fédération équestre internationale dans ce processus bien plus complexe qu’il n’y paraît, la commission d’éthique et de bien-être équin indépendante a récemment formulé trente recommandations. Outre des engagements à (ré)affirmer, des éléments de communication et de langage, des exigences nouvelles en matière d’éducation des équitants et de transparence sur la vie des chevaux ou encore des prises de position sur des questions matérielles latentes, il est des champs d’action où ces préconisations semblent difficiles à transcrire en règles contraignantes.