“Plus je me suis rapproché du haut niveau, plus mon appétit pour l’atteindre a grandi”, Édouard Schmitz (2/3)
“Étoile montante”, “garçon brillant et très ambitieux”, “le futur de l’équitation”, “grand espoir”. Dans les pages des quotidiens généralistes suisses, faisant la part belle au jumping, Édouard Schmitz a souvent été ainsi dépeint. Certains vont même jusqu’à le qualifier de “gendre idéal”, ce qui a tendance à agacer l’intéressé. Derrière une mèche châtain impeccable, laissant parfois descendre un accroche-cœur sur son front, le Suisse de vingt-trois ans absorbe ses interlocuteurs avec de grands yeux bleus rieurs. Comme si cela ne suffisait pas, le pilote a la tête bien faite et poursuit de brillantes études en parallèle de ses récents exploits en selle. Menant deux domaines de front avec brio, le Genevois fait figure de Clark Kent – alias Superman – dans le monde des vivants.