“J’ai le regard porté sur les prochaines échéances majeures et espère être de la partie”, Édouard Schmitz
“Étoile montante”, “garçon brillant et très ambitieux”, “le futur de l’équitation”, “grand espoir”. Dans les pages des quotidiens généralistes suisses, faisant la part belle au jumping, Édouard Schmitz a souvent été ainsi dépeint. Certains vont même jusqu’à le qualifier de “gendre idéal”, ce qui a tendance à agacer l’intéressé. Derrière une mèche châtain impeccable, laissant parfois descendre un accroche-cœur sur son front, le Suisse de vingt-trois ans absorbe ses interlocuteurs avec de grands yeux bleus rieurs. Comme si cela ne suffisait pas, le pilote a la tête bien faite et poursuit de brillantes études en parallèle de ses récents exploits en selle. Menant deux domaines de front avec brio, le Genevois fait figure de Clark Kent – alias Superman – dans le monde des vivants.