Il y aura du beau monde au Sotheby’s International Realty CSIO Deauville
On connaît désormais la composition des dix équipes qui participeront à la demi-finale de la série Longines des Coupes des nations européennes, dans le cadre du Sotheby’s International Realty CSIO Deauville, du 22 au 25 juin. L’épreuve par équipes de ce beau rendez-vous normand est programmée le 23 juin au Pôle international du cheval Longines… et on compte déjà les jours vu le niveau du plateau annoncé!
Qui succèdera à la Belgique, victorieuse l’an passé en demi-finale de la Longines EEF Series, dans le cadre du Sotheby’s International Realty CSIO Deauville? Cela semble d’autant plus difficile à pronostiquer que la deuxième édition de ce nouveau rendez-vous majeur du calendrier sportif international devrait accueillir dix belles équipes comportant quelques-uns des meilleurs cavaliers de la planète. Tant mieux pour le public normand, qui répond toujours présent au Pôle international du cheval Longines. Tant mieux pour la Fédération équestre européenne, qui a eu l’excellente idée de réunir une dizaine de CSIO du Vieux Continent en une série cohérente et sportivement juste. Tant mieux pour ses partenaires: Longines, sponsor titre de cette série des Coupes des nations européennes, et Kep Italia, partenaire sécurité. Et tant mieux pour GRANDPRIX Events, dont les équipes sont fières de pouvoir mener à bien un tel événement.
Les Diables Rouges, vainqueurs l’an passé au terme d’un barrage qui les avait opposés à l’Espagne et l’Irlande, auront fort à faire, mais ils n’ont pas lésiné sur les moyens, misant même sur une relative stabilité. En effet, Fabienne Daigneux-Lange, sélectionneuse nationale adjointe, comptera notamment sur Wilm Vermeir, trente-cinquième au classement mondial Longines des cavaliers, ce qui fait de lui la tête de série numéro un des cavaliers d’équipes de ce CSIO 3*, et déjà présent l’an passé. Le Plat pays sera également représenté par Gudrun Patteet, également présente en 2022 et cent cinquième mondiale en juin, Yves Vanderhasselt, redoutable lorsqu’il évolue en selle sur son éternelle Jeunesse, sans oublier Virginie Thonon et le jeune Thibault Philippaerts, issu d’une dynastie qu’on ne présente plus.
Comme l’an passé, l’Espagne s’annonce redoutable en présence de son plus fidèle équipier, Eduardo Álvarez Aznar, quarante-deuxième mondial, Manuel Fernández Saro, cent dixième, Mariano Martinez Bastida, deux cent dix-septième, et Alberto Márquez Galobardes, moins bien classé, mais qui compte à son actif une participation aux championnats d’Europe de 2021. Cette armada sera complétée par le jeune Diego Ramos Maneiro, âgé de vingt et un ans. Si l’Irlande semble moins bien armée qu’en 2022, avec en chef de file Harry Allen, le frère cadet de Bertram, trois cent quatre-vingt-quatrième mondial, on aurait tort de sous-estimer le Trèfle, également représenté par Jenny Rankin, cinquième du Grand Prix Butet de la ville le mois dernier à Compiègne Classic, Matt Garrigan, Conor Drain et Diarmuid Howley, âgés respectivement de vingt-cinq, trente et trente et un ans.
La France aura de solides arguments à faire valoir
Gare au Portugal, qui pourrait bien jouer les trouble-fête grâce à Duarte Seabra, ancien très bon complétiste, qui pointe aujourd’hui au cinquante-troisième rang du classement Longines et qui vient de se classer dans trois épreuves au CSIO 5* de La Baule, mais aussi grâce à Rodrigo Giesteira Almeida, cent trente-septième et médaillé d’or par équipes aux Jeux méditerranéens de 2018 à Barcelone. L’expérimenté Adir Dias de Abreu, Pedro Miguel Gonçalves Silva et Luisa Horta Osorio, moins bien classés, tenteront de se sublimer pour la cause lusitanienne. À domicile, la France aura de solides arguments à faire valoir avec le Nordiste Nicolas Delmotte (Baladin des Matis), soixante-septième mondial et grand adepte des Coupe des nations, dont le sang-froid et la talent ne sont plus à démontrer, Jeanne Sadran, qui avait plutôt réussi sa première Coupe l’automne dernier au CSIO 4*-W de Rabat avec Dexter de Kerglenn, Cédric Hurel, qui a connu des fortunes diverses à La Baule, mais s’était précédemment classé neuvième du Grand Prix CSI 4* de Bourg-en-Bresse avec son fidèle Fantasio Floreval, Maelle Martin, médaillée de bronze au championnat de France Pro Élite en avril à Fontainebleau, puis créditée d’un double sans-faute au CSIO 3* de Kronenberg, qui avait permis à la France de se qualifier pour cette demi-finale, sans oublier Mathieu Billot, le Deauvillais de l’étape, qui reste sur deux victoires en deux Grands Prix CSI 3*, le CWD de la ville à Cabourg Classic puis celui de Lons-le-Saunier avec l’olympique Quel Filou 13, de retour en grande forme à dix-sept ans.
Gare encore à la Suède! Bien que privée de ses têtes de série, la nation championne olympique et du monde en titre ne sera pas dénuée de forces vives entre Marcus Westergren, révélation du week-end de Baulois, Erica Swartz et Irma Karlsson. On connaît un peu moins Alice Tapper et Amanda Landeblad, mais on se garderait bien d’enterrer les chances des Scandinaves. Sur le papier, une victoire des Danois, des Lituaniens, des Polonais ou des Finlandais semble plus hypothétique, mais ces équipes viseront plus sûrement une place dans le top cinq, synonyme de qualification pour la grande finale de cette série européenne, prévue mi-septembre au CSIO 4* de Varsovie. Rendez-vous donc dans dix jours au Pôle international du cheval Longines de Deauville.