“Il y a toujours une petite part de syndrome de l’imposteur en moi”, Grégory Cottard
Grégory Cottard a mûri. Deux ans après avoir amorcé son nouveau système et abandonné les enrênements classiques, ce qui avait suscité bien des réactions dans le microcosme du saut d’obstacles et au-delà, le Francilien continue de creuser son sillon parmi l’élite de sa discipline. Septième meilleur français au classement mondial Longines des cavaliers, il assure être revenu plus fort des Mondiaux de Herning, ses premiers grands championnats, qu’il avait disputés l’été dernier avec la fabuleuse Bibici. Quatrième du classement par couples de la Fédération française d’équitation avec son attachante grise, il n’en a pas moins remporté son premier Grand Prix à 1,60 m aux rênes de… Cocaïne du Val, son autre grise, début février à Bordeaux. Rencontré au Printemps des sports équestres, fin avril à Fontainebleau, le sympathique et déterminé cavalier, ayant fêté ses quarante-cinq ans le 28 mai, dresse un bilan et se projette vers les sommets de 2023 et 2024, non sans évoquer les problématiques du monde qui l’entoure.