“Sportivement, je me sens prêt à repartir de zéro et j’espère revivre de belles aventures !”, Thierry Rozier
Éloigné du haut niveau depuis bientôt trois ans, Thierry Rozier n’est tout compte fait pas prêt à renoncer à l’élite du saut d’obstacles mondial. Impacté par la pandémie, le cavalier de la retraitée Venezia d’Écaussinnes, désormais installé au haras de Bory, orchestre un agenda bien chargé entre jeunes chevaux, commerce et entrainement de la jeune génération. Malgré ce nouveau rythme de vie, le Tricolore n’oublie pas la compétition et pourrait même se prendre à rêver d’un retour en grâce…
Vous avez décidé de vous éloigner du haut niveau fin 2020, comment cela s’est-il passé ?J’ai pris la décision de m’éloigner de beaucoup de choses. J’ai mis de la distance avec les écuries familiales, avec le haut niveau également. À l’époque, mon programme était établi en vue des Jeux de Tokyo, tout tournait autour de Venezia d'Écaussinnes (SBS, Kashmir van Schuttershof x Lys de Darmen) et de Star (Holst, Singulord Joter x Caretino) pour cette échéance. L’âge de Vénezia était parfait pour Tokyo, mais la pandémie a coupé notre élan, on ne s’y attendait pas du tout. La jument prenait de l’&ac...