“La mémoire de mon cheval plane avec bienveillance sur tous mes projets”, Marie-Line Buessard

Créatrice et romancière, Marie-Line Buessard se livre avec sincérité sur ses deux passions... Elle nous dévoile son souhait pour la marque Charles de Nevel. 



Vous venez de publier votre dernier roman: “La Plénitude, le 4e Temps, le Temps des Âmes révélées”... Cet ouvrage clôture une trilogie lumineuse et surprenante, où la foi et l’audace enthousiasment et guident vos personnages. Trois romans et un recueil, en tout juste cinq ans. Comment trouvez-vous le temps d’écrire, tout en dirigeant votre entreprise?

Je ne me soucie plus de la rentabilité, de la compétitivité et de la performance sous toutes ses formes. Je ne porte plus de montre et n’ai plus de réveil. J’apprécie comme jamais l’imprévu qui se présente ; je n’ai donc plus les contraintes liées au temps. L’important pour moi est d’être sincère dans ma démarche littéraire, sans délaisser la marque Charles de Nevel. Le temps, est le thème de mon dernier roman. Dans le livre, je l’aborde d’une manière philosophique et spirituelle, ne le considérant pas comme une mesure ou une notion mais comme un état ; ce qui change totalement le rapport au temps. Je conçois que cela puisse paraître étonnant, vu que tout le monde court après, disant l’avoir perdu et ne plus le trouver ! Sans nul doute, ma vision dans ce roman bousculera l’incrédule, séduira l’indulgent, mais comblera, je l’espère, le cœur de l’enfant qui sommeille en chacun.

Votre passion récente pour l’écriture est- elle complémentaire, ou tout au moins compatible avec la gestion de votre entreprise?

La complémentarité est totale puisque mon entreprise soutient mon écriture, en éditant et diffusant mes ouvrages. Elle me permet de vivre une expérience qui m’est chère : « Être, au-delà du paraître. » Mon souhait consiste à trouver l’équilibre entre ce qui est essentiel et ce qui ne l’est plus. J’ai travaillé durant vingt-neuf ans avec passion, mais sans prendre ce fameux temps dont nous parlons. J’ai fait le hamster dans la roue, à courir inlassablement, à une vitesse folle, pour un résultat aléatoire. La quête relatée dans mes ouvrages peut sembler inaccessible et, pourtant, je la sens tous les jours à ma portée... « La Plénitude » est une promesse. Pour y accéder, cela demande de l’audace et de la foi, mais je n’en manque pas !... (Sourire) L’écriture sublime ma vie et élève mon esprit. Grâce à la librairie en ligne Charles de Nevel, les clients de la marque découvrent un autre univers, plus spirituel, quelque peu mystique, qui vit en moi depuis toujours et attendait patiemment de pouvoir s’exprimer. Lors de nos échanges concernant cette nouvelle orientation littéraire, chacun de nous se révèle en toute simplicité et se confie naturellement. Comme il est dit dans un de mes romans : « Aujourd’hui on ne se croise pas, on ne se rencontre pas... on se reconnait, au-delà de la forme !» Je pense que tout est prédestiné ! Mon cheval Bellam’s m’a donné l’élan nécessaire pour créer Charles de Nevel. Il a tiré sa révérence en cours d’écriture du premier roman, me permettant de diffuser mes écrits dans le domaine équestre, en plus des librairies. Cette belle aventure littéraire était inscrite dans mon inconscient ; elle a su émerger au moment opportun ! La mémoire de mon cheval plane aujourd’hui avec bienveillance sur tous mes projets et son âme vit désormais auprès de la mienne... au fond de mon cœur !
On sent l’émotion toujours présente en vous. Mais vous ne créez plus pour Charles de Nevel. N’est-ce pas gênant pour votre clientèle?

En effet, je ne crée plus depuis quatre ans. Mais Charles de Nevel est une marque au style intemporel. L’exigence de notre fabrication fait de nos articles des valeurs sûres ! Ce sport n’est pas affilié à la mode, tout au moins, il ne l’était pas. Il est vrai que l’inspiration est toujours là, mais nous en revenons à la notion d’essentiel et de superflu ! Lorsque l’on crée, il faut produire, cela implique des quantités. Aujourd’hui, nous avons une économie très fluctuante, je ne me sens ni l’audace ni la foi de continuer à nourrir un système auquel je ne crois plus !

Mais alors?

Alors, j’ai pris la décision de réorienter l’activité de la marque, en douceur et sans précipitation, en préparant l’envol vers cet « après libérateur » qui m’appelle, et appelle aussi Charles de Nevel... La transformation va se faire en binôme !

Seriez-vous toutefois prête à vendre la marque Charles de Nevel ou à céder son exploitation afin de conserver sa notoriété dans le domaine équestre?

J’y ai songé, mais cela ne fait plus écho en moi. De plus, je ne connais pas un acteur du secteur à même de la reprendre, en préservant son éthique. La réalité économique demande de la croissance externe, ce qui pour moi est une aberration au vu de notre système à bout de souffle... Je suis toutefois prête à accueillir de belles surprises, de l’ordre du collaboratif, avec des échanges de compétences, de connaissances, et ce, même hors de notre domaine équestre ; Charles de Nevel n’a pas de frontière.

Vous êtes toujours optimiste, contre vents et marées...

Je goûte depuis peu à la liberté d’être en toute simplicité et sans préjugés, ce que beaucoup pourraient connaître. Il suffit pour cela de lâcher les valeurs futiles qui emprisonnent, aveuglent et rendent esclave. « La Plénitude » est une promesse faite à tous. Mon dernier ouvrage, comme les précédents, en fait l’éloge et en témoigne. Il me reste désormais à vivre pleinement la promesse liée à cet état de grâce ! 

En conclusion, la marque Charles de Nevel vous offre la liberté de vous engager vers cet après que vous décrivez avec ferveur et authenticité dans votre dernier roman.

Rappelons que vos ouvrages et les incontournables de la marque sont disponibles sur votre boutique en ligne www.charlesdenevel.com