“Certains disent que mon père travaille et voyage trop, mais il faut le laisser vivre comme il l’entend”, Steve Guerdat (3/3)
Passer une heure avec Steve Guerdat est un privilège. Le Suisse n’est pas inaccessible, mais ses journées sont bien remplies, qui plus est en fin de printemps, quand s’enchaînent les CSIO qu’il affectionne tant. Il a choisi celui de La Baule, désormais planifié en juin, pour se poser un moment, parler un peu de lui, de ses chevaux, de son système, de son sport et de sa famille. Passer une heure avec Steve Guerdat permet d’estimer la dévotion d’un homme pour une pratique qui rythme toute son existence, de mesurer la force des convictions invariables qui l’animent, mais aussi de percevoir la douceur attendrissante d’un époux et d’un père comblé. À quarante et un ans, le Jurassien commence à envisager les moyens de se préserver. Une excellente nouvelle pour ses fans, qui devraient pouvoir l’admirer encore longtemps en piste.