À l’EME de Fontainebleau, on prolonge la vie du cuir (2/2)

Contesté pour des raisons éthiques et environnementales, l’emploi du cuir tend à reculer dans les univers du prêt-à-porter, de la chaussure et de la maroquinerie. En revanche, pour le sellier-harnacheur et le bourrelier, même si de nouvelles matières sont désormais utilisées, aucune innovation n’égale encore la peau. Une matière presque magique et ô combien durable à condition que l’on en prenne soin. À l’École militaire d’équitation (EME) de Fontainebleau, un artisan chevronné transmet son savoir et ses savoir-faire à une jeune femme appelée à lui succéder. Reportage.



RÉPARER ET FABRIQUER

La première partie de cet article est à (re)lire iciConcernant l’entretien, sauf les selles, François et Marianne ne gèrent que le matériel bellifontain. “Nous sommes des couteaux suisses et dépannons tout le monde. On ne repart pas toujours d’ici avec du neuf, parce que nous réparons tout ce qui peut l’être, et pas seulement l’équipement équestre. Ce peut être du matériel militaire avant un départ en opérations extérieures, des bottes, mais également des charriots, des brouettes, des fourches, des pelles, etc. J’estime que c’est notre devoir, s’agissant de fonds publics, en l’occurrence du ministère de la Défense&...

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