La Riding Cup par Equi-rider double son nombre d’inscrits pour sa deuxième édition

Idée lancée en période de confinement, les concours Equi-rider et leur concept de “digitalisation” des compétitions équestres ont permis à des clubs et cavaliers de garder le lien avec leur sport à travers un format favorable au développement durable : décarboné, inclusif et économique. Après le “retour à la normale”, Equi-rider a imaginé avec plusieurs clubs la création d’un tournoi facile à comprendre et installer, qui se révèle être un projet pédagogique et sportif adapté aux réalités des centres équestres. Son nom ? La Riding Cup ! Zoom sur la deuxième édition.



Un concept innovant

Il fallait trouver un format adapté à tous les clubs, en termes d’infrastructures comme de licenciés et de pratiques du sport et de la compétition”, explique Maxence Berard, créateur du circuit, mais avant tout enseignant et dirigeant d’un centre équestre en Normandie. “Après réflexions avec plusieurs clubs du circuit, nous nous sommes rendu compte que beaucoup organisent des challenges ou tournois de concours internes pour fidéliser leurs cavaliers sur ces étapes et apporter une plus-value sportive à ces événements. La Riding Cup est donc née à partir de cette réflexion et d’une logistique déjà existante dans les clubs.” 

La Riding Cup étant organisable en quatre concours internes durant la saison scolaire (septembre à juin), les clubs ont le libre choix des dates et des disciplines. “Un club peut décider de n’y participer qu’en saut d’obstacles, ou bien de se lancer dans deux, trois, quatre disciplines, etc. Nous en proposons sept à l’heure actuelle : saut d’obstacles, equifun, hunter, dressage, equifeel, TREC et longues rênes. Pour chaque discipline, différentes tailles de carrières sont disponibles pour ne pas léser les écuries aux infrastructures plus modestes. Pour chaque discipline nécessitant l’installation des parcours, les clubs reçoivent les plans trois jours avant chaque étape. Après avoir monté le parcours la veille, ils font passer leurs cavaliers dans les différentes épreuves. La seule chose qui diffère avec un concours interne “classique” est le fait de filmer les parcours. Un poste de bénévole avec un téléphone portable. Ensuite, les clubs ont trois semaines pour téléverser les données de performance et vidéos.” 

D’ici juillet 2024, les cavaliers auront le luxe de suivre leur évolution au classement général tout au long de l’année, au fur et à mesure que les clubs organiseront leurs quatre étapes. “Nous avons créé un algorithme de points permettant de valoriser les bonnes et de sanctionner les mauvaises pratiques”, explique Maxence. “Les clubs aussi ont leur classement, en fonction des points engrangés par leurs cavaliers. Nous remettons le couvert cette année avec 60.000 euros de lots, qui seront répartis entre les huit meilleurs cavaliers de chaque épreuve et de chaque discipline, ainsi que les trois meilleurs clubs de chaque discipline. Nous valorisons le mérite: plus il y a d’engagés dans une épreuve, plus les lots seront importants. À l’inverse, nous ne cherchons pas à survaloriser les épreuves plus hautes sous prétexte que le cavalier est plus expérimenté.



Une première édition réussie et une ouverture internationale

La Riding Cup n’a pas été organisée qu’en France métropolitaine. En effet, sa première édition a eu lieu dans certains DROM COM, dont l’île de la Réunion et la Guyane, mais aussi au Moyen-Orient, en Amérique du Nord, etc. “Cette année, nous recevons des inscriptions et demandes de différents pays: dans les région des Caraïbes, les Philippines, Chypre, mais aussi l’Italie, le Portugal ou encore des pays du Golfe”, se réjouit Maxence. “Cela donne du piment à cette compétition et renforce la motivation des clubs français !” En tout, quatre-vingt-cinq clubs ont participé à la première édition, qui s’est terminée en juillet 2023. “Ils ont bien joué le jeu. De notre côté, nous essayons de nous montrer souples tout en gardant des règles et des limites pour favoriser le bon déroulement du tournoi”, ajoute Maxence. “Cette année, nous allons corser un peu les règles pour recevoir les résultats plus vite afin qu’il soit plus simple pour les cavaliers et clubs de savoir s’ils sont bien positionnés dans les classements.

Après une première édition couronnée de succès, la très grande majorité des clubs se sont réinscrits pour la deuxième édition. “Au-delà du concept, nous sommes un réseau de clubs qui construisons un projet pour les clubs et par les clubs”, apprécie Maxence. “J’aime le sentiment communautaire que nous avons créé. Nous communiquons entre nous par visio, mais aussi grâce à une conversation de groupe WhatsApp dans laquelle nous échangeons des banalités, mais aussi des astuces pour des subventions, des conseils, des poneys/chevaux à vendre… J’aimerais développer davantage cet aspect afin de fournir un vrai service d’entraide entre collègues. C’est d’autant plus nécessaire que nous sommes isolés, et certains dans des situations désastreuses. Dans ce contexte, le bénéfice de ces nouvelles technologies est d’apporter une connexion. On ne pourra pas faire sortir le dirigeant de club, mais on peut lui apporter à distance un maximum de soutien, quel que soit son besoin. Je pense que c’est une grande force pour Equi-rider.” Il ajoute: “Cette année, nous mettrons en place des visioconférences pour faire évoluer le projet et soumettre des idées à des votes, afin de rendre les prises de décisions techniques aussi collaboratives que possible.”



Comment s’inscrire ?

Les clubs, écuries de propriétaires ou de sport souhaitant participer au tournoi sont invités à se rendre sur la page officielle et choisir la ou les disciplines dans lesquelles ils souhaitent concourir. “Il n’y pas besoin de connaître d’avance ses dates pour les quatre étapes. Le club réserve sa place et placera ses concours dans le temps quand il le souhaite, sans pression”, assure Maxence. “Dès lors qu’il est inscrit, il aura accès au réseau et pourra progressivement s’organiser. Il y a une réduction de 25% pour les clubs qui s’inscrivent avant le 1er septembre.” Maxence se tient à la disposition des dirigeants au téléphone pour évaluer la manière la plus pertinente d’intégrer ce tournoi aux activités de chaque structure équestre.

Maxence Berard
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