Dubaï du Cèdre, portrait d’une guerrière-née (1/2)

Alors que tous les cavaliers de jumping français revenaient bredouilles des grands championnats extérieurs depuis les Jeux olympiques de Rio de Janeiro, en 2016, où la France avait été médaillée d’or, Julien Épaillard a fait honneur au drapeau tricolore en décrochant le bronze individuel aux championnats d’Europe de Milan. S’habillant de sa première breloque à quarante-six ans, le Normand a accompli cette performance, ô combien attendue par ses nombreux admirateurs, aux rênes de Dubaï du Cèdre. Patiemment formée par Côme Couturier, Valentin Besnard puis Margaux Rocuet, cette alezane à l’énergie débordante, que le numéro deux mondial monte depuis moins d’un an, a prouvé sa qualité. Au passage, elle s’est affirmée comme une vraie promesse en vue des JO de Paris 2024, pour lesquels Julien Épaillard dispose désormais de deux montures de choix. 



“La réussite appelle la réussite, mais je pense que Julien est conscient que cette hégémonie ne durera pas…”, prédisait, comme à peu près tout le monde, Bertrand de Bellabre, ancien entraîneur du cavalier, début janvier. Pourtant, neuf mois après le départ de ses écuries de Caracole de la Roque (SF, Zandor x Kannan), qui lui avait permis d’empocher coup sur coup les Grands Prix des CSI 4* de Saint-Lô, CSI 5*- W de Lyon et CSI 5*-W de Madrid, force est de constater que Julien Épaillard continue de performer au plus haut niveau! Déjà crédité de six victoires en Grands Prix internationaux depuis le 1er janvier, dont celui du CSI 5* de Monte-Carlo...

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