“Je ne peux qu’être fier de mon cheval”, Grégory Wathelet

“Avec James, j’avais réalisé un barrage à Dinard et ce n’était pas encore son point fort, même s’il évolue beaucoup. Je savais qu’il faudrait aller vite aujourd’hui mais que j’avais quelque chose à jouer en enlevant une foulée du n°1 au n°2 et en prenant des risques jusqu’à l’ultime vertical. James a eu envie de jouer le jeu et était bien connecté avec moi. C’était mon jour ! Je ne peux qu’être fier de mon cheval. Lui et moi commençons à bien nous connaître, il montre beaucoup d’agilité, plus que je ne lui en aurais soupçonné au départ. Il a toujours montré des qualités exceptionnelles, mais désormais, son respect de la barre est comparable à celui de Nevados (son cheval de tête, avec qui il a décroché l’or européen par équipes et le bronze collectif aux Jeux olympiques, ndlr), ce qui n’était pas le cas avant. J’ai essayé plusieurs embouchures et le hackamore lui correspond pas mal du tout.
Le public ici à Lyon est incroyable, dès le vendredi après-midi les tribunes sont remplies. Merci Sylvie (Robert, ndlr) pour cette organisation, nous avons absolument envie d’être présents ici. Bien sûr, la foule est derrière les Français, ce qui est normal, mais aussi derrière les cavaliers étrangers. Cela nous porte et nous donne envie de jouer le jeu. Ce sont pour des moments comme ceux-ci que nous pratiquons ce sport. Le chef de piste Grégory Bodo a réalisé du très bon boulot, le parcours n’était pas trop difficile mais bien dosé. 

Concernant le circuit de la Coupe du monde, la prochaine étape à laquelle je prendrai part sera celle de Londres, je n’ai pas pu avoir plus de places pour l’heure, celles-ci ont été dispatchées entre les Belges. J’irai ensuite bien sûr à Malines. L’objectif depuis le début de la saison est d’engranger des points un peu partout pour espérer une place en finale, car j’ai deux ou trois chevaux capables d’y prendre part”. 

Les résultats

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