“À ce stade, la France n’est pas aussi forte qu’avant les JO de Rio”, Roger-Yves Bost
S’il y en a bien un qui ne manque pas de motivation en vue des Jeux olympiques de Paris 2024, c’est Roger-Yves Bost. Acteur de l’inoubliable médaille d’or arrachée par le collectif tricolore en 2016 à Rio de Janeiro, le Barbizonnais entend bien obtenir une place pour concourir dans les jardins du château de Versailles et compléter sa trilogie de sélections olympiques. Pour cela, le cavalier de cinquante-huit ans compte un étalon gris pour l’heure convalescent et un étalon noir sur la pente ascendante. À moins de deux cent soixante jours de l’événement, les réacteurs sont allumés et la fusée Bosty presque parée à décoller vers l’objectif Paris 2024.
Comment vous sentez-vous en ce début de saison hivernale ? Je vais bien et je me sens en forme. Mes chevaux ont l’air d’aller bien. Cassius (Clay VDV, ndlr) devait revenir à la compétition à Saint-Lô mais s’est fait une petite blessure. Je pense que ce n’est pas grave, il recommencera peut-être en janvier ou un peu avant, je l’espère. Delph (de Denat*HDC, ndlr) s’est placé deuxième le vendredi au 4* de Saint-Lô et a très bien sauté en signant un sans-faute dans le Grand Prix. Ballerine (du Vilpion, ndlr) a connu un petit passage à vide mais saute à nouveau bien (et a remporté l’épreuve d’ouverture du CSI 5*-W de Longines Equita Ly...