“J’aimerais avoir deux, voire trois chevaux prêts et frais pour les JO de Paris 2024”, Martin Fuchs (2/3)
“Depuis toujours, j’écris beaucoup. Je trouve que cela permet de figer des émotions et de se poser, ce qui est important dans un métier où tout va très vite”, déballe timidement Martin Fuchs. À l’écouter parler de son rapport au téléphone portable et de sa récente découverte du yoga, le Suisse semble avoir franchi une nouvelle étape dans sa vie et trouvé son équilibre personnel. Surchargé de travail entre une activité commerciale florissante avec les États-Unis et sa très intense carrière sportive, le cavalier de trente et un ans donne le sentiment d’avoir laissé derrière lui deux années marquées par des très hauts et quelques bas, dont une plainte pour maltraitance animale, classée sans suite, liée à des images peu glorieuses. Sa récente victoire dans le prestigieux Grand Prix du CSIO 5* de Calgary avec Leone Jei, une semaine après des championnats d’Europe décevants à Milan, en est peut-être la meilleure illustration. Rencontré fin septembre sous le soleil de Barcelone, en marge de la finale des Coupes des nations Longines, le jeune homme a accepté de se confier, sans se départir d’un caractère pudique et raisonnable typiquement germanique.