Pour François-Xavier Boudant, tout vient à point à qui sait attendre (2/2)
En pleine ascension depuis deux ans avec Brazyl du Mézel, François-Xavier Boudant est entré dans le prestigieux cercle des vainqueurs de Grand Prix 5* mi-août, en triomphant au CSIO de Dublin, en Irlande. Sélectionné un mois et demi plus tard pour la finale mondiale des Coupes des nations Longines de Barcelone, premier grand rendez-vous par équipes de celui que l’on surnomme “FX”, le couple qu’il forme avec son Selle Français a contribué à la belle deuxième place de l’équipe de France. À bientôt quarante-quatre ans, le Normand, qui jouit depuis longtemps d’une belle réputation, réalise ses rêves les plus fous. Et l’aventure est sûrement loin d’être terminée…
La première partie de cet article est disponible ici.Et puis arrive le cheval providentiel... Le départ de Cicave du Talus avait été un coup dur sportif pour François-Xavier. Mais, si la vie peut parfois être cruelle, elle peut également réserver de très belles surprises. Depuis quelque temps, un certain Brazyl du Mezel (SF, Haloubet de Gorze x Apache d’Adriers) avait fait son arrivée dans ses écuries. Un cheval qui ne payait pas spécialement de mine, initialement destiné à un propriétaire. “Je l’avais remarqué au paddock du championnat de France des sept ans, avec Sofian Misraoui”, narre le Normand. “Je cherchais un cheval pour Lionel Maurice, u...
