Face à de nouvelles obligations, des organisateurs français en galère
L’horizon s’assombrit pour l’endurance française, du moins en termes d’organisation de grandes épreuves. Ainsi, en 2024 au moins, il n’y aura pas de CEI 3* à Castelsagrat, où se sont pourtant tenus les championnats du monde Jeunes cette année, avec un authentique succès à la clé. Quant à Grand Parquet Endurance, l’association organisatrice des CEI de Fontainebleau, elle est en sursis en raison de différends avec l’Office national des forêts. Ailleurs, les contraintes liées aux règlements de la Fédération équestre internationale, qui tendent légitimement à structurer davantage la discipline et garantir le respect du bien-être animal ainsi que la préservation de l’environnement, pèsent lourd, surtout dans un contexte de crise économique. Un paradoxe dans un pays qui se targue de produire et former les meilleurs chevaux et cavaliers de la discipline. Tour d’horizon des difficultés rencontrées par les organisateurs.