Henrik von Eckermann et Peder Fredricson défient Steve Guerdat sur ses terres
Trois des cavaliers les plus médaillés de l’époque se sont affrontés aujourd’hui dans l’épreuve des combinaisons. La bataille a fini par tourner à l’avantage du double champion du monde en titre Henrik von Eckermann, irrattrapable sur sa championne d’Europe par équipes Iliana.
En cet avant-dernier jour de compétition au CHI de Genève, vingt-quatre couples ont pris le départ de l’un des rendez-vous majeurs de la journée, l’atypique épreuve des combinaisons, spécificité genevoise. Comme son nom l’indique, celle-ci n’est composée que de combinaisons, à l’exception du premier effort de l’épreuve puis du barrage. Imaginé par le Suisse Gérard Lachat et le Néerlandais Louis Konickx, le parcours initial a donc proposé quatre double et un quadruple, originalité de ce rendez-vous richement doté.
De cette Coupe de Genève, cinq duos sont sortis indemnes du parcours initial. Coéquipiers lorsqu’il s’agit de représenter la Suède, les champions olympique par équipes Henrik von Eckermann et Peder Fredricson se sont livrés une bataille acharnée face au chronomètre. Sur Iliana, celle qui l’a propulsé au sommet du podium par équipes aux Européens de Milan, le numéro un mondial a bouclé sa partition en 31“12 grâce notamment à un demi-tour remarquable en début de tour. Demain, Henrik von Eckermann misera sur son champion du monde King Edward dans le Grand Prix, deux jours après s’être placé deuxième de la finale du Top 10 IJRC. Aujourd’hui, la remise des prix a eu de faux airs de celle de 2014, année lors de laquelle Henrik von Eckermann avait déjà inscrit son nom au palmarès de cette épreuve avec la bouillonnante Gotha, qui se consacre à la reproduction depuis plusieurs années.
Bien que très rapide en fin de barrage, Peder Fredricson a dû s’avouer vaincu pour seulement quatre centièmes de retard. L’inoxydable Catch Me Not S a signé un excellent demi-tour lui aussi, mais a certainement perdu une fraction de seconde en trébuchant à sa réception. Galvanisé par son triplé historique dans la finale du Top 10 IJRC, Steve Guerdat a mené son immense Double Jeu d’Honvault vers un double zéro bouclé en 32“29.
Bien moins rapide mais auteur d’un double sans-faute, l’Autrichien Max Kühner a terminé au pied du podium sur EIC Daloubet. Sans sa faute au barrage, Lorenzo de Luca aurait pu grapiller une place avec Cappuccino 194. L’Italien a dû se contenter du cinquième rang.
Représentants tous deux la France, Julien Gonin et Épaillard sont restés aux portes du barrage pour une faute lors du tour initial. Si le premier présentait sa fidèle Valou du Lys, qu’il monte depuis plus de cinq ans, le Normand était en selle sur Cancun Torel Z, une jument qu’il monte depuis cet été et avec laquelle il a déjà remporté cinq épreuves internationales.
Engagé avec son meilleur cheval Leone Jei, qu’il espère mener au triomphe demain dans le Grand Prix pour toucher le juteux bonus de 500,000 euros promis aux vainqueurs de deux étapes successives du Grand Chelem Rolex, Martin Fuchs a aujourd’hui quitté la piste avec onze points. L’an passé, le duo avait signé un parcours à six points avant de s’imposer dans l’épreuve reine le lendemain.
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