Le monde du cheval évolue, les assurances aussi

La vie étant faite d’imprévus et le cheval étant un être vivant, il est de bon ton de conseiller à tout propriétaire d’équidé de souscrire un contrat d’assurance incluant une responsabilité civile et des garanties correspondant aux besoins spécifiques de son animal. Mais à l’heure où le bien-être animal induit de nouvelles pratiques, notamment concernant le mode de vie de son cheval, et où les bouleversements climatiques entraînent des modifications notoires au niveau de l’environnement naturel dans lequel il évolue, quels sont aujourd’hui les besoins des assurés? Comment le monde des assurances change-t-il et s’adapte-t-il à ces évolutions?



En raison du dérèglement climatique et des préoccupations écologiques qui en découlent légitimement, ainsi que des considérations toujours plus nombreuses en matière de bien-être animal, sans oublier les progrès scientifiques permettant aux vétérinaires de mieux travailler, les attentes des propriétaires en termes d’assurances ont logiquement évolué, elles aussi. Des professionnels du secteur livrent leurs clés afin de cibler ces nouvelles attentes et précisent leur façon d’y répondre.



La prise en compte du bien-être animal

Le choix de nombreux propriétaires d’offrir à leur protégé un quotidien au pré comporte également des risques.

Le choix de nombreux propriétaires d’offrir à leur protégé un quotidien au pré comporte également des risques.

© Pexels

Le bien-être animal est défini comme “l’état mental et physique positif lié à la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux des animaux, ainsi que de leurs attentes. Cet état varie en fonction de la perception de la situation par l’animal”, peut-on lire sur le site de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Nous vivons une époque où cette notion est de plus en plus prise en compte. D’ailleurs, la Fédération française d’équitation (FFE) a créé en 2019 un label dédié, Mention bien-être animal (BEA), qui s’adresse aux structures déjà impliquées dans une démarche “Qualité FFE”, afin d’accompagner les poneys-clubs et centres équestres et de valoriser leur prise en compte du bien-être animal, au-delà des exigences légales en la matière. Cette préoccupation grandissante a automatiquement induit de nouvelles pratiques chez les propriétaires. Parmi elles notamment, la vie en extérieur et ce que l’on appelle les médecines douces, autrement dit tous les soins autres que purement vétérinaires répondant à une pathologie avérée. Qu’en disent les assurances?

Évidemment, lorsque l’on pense au bienêtre équin, on imagine assez rapidement une vie à l’extérieur, le cheval étant naturellement constitué pour manger et se déplacer environ seize heures par jour – en parcourant tout autant de kilomètres. Ainsi, de nombreux propriétaires font de plus en plus le choix d’offrir à leur protégé un quotidien entièrement ou en partie au pré. Mais cette vie au grand air comporte des risques non négligeables. Le cheval peut, par exemple, se chamailler avec ses congénères, s’échapper, se blesser, égratigner un autre équidé ou causer des dégâts humains et matériels plus ou moins graves. Pour Constant Jacquot, directeur d’Équestrassur, “non seulement les clients préconisent de surcroît une vie à l’extérieur pour leurs chevaux, mais en plus ils les gardent jusqu’à la fin de leur vie et peuvent mettre à la reproduction leur ancienne jument de sport. À la lumière de ces paramètres, nous avons élaboré des contrats sans limite d’âge pour les équidés après leur carrière sportive d’une part, et d’autre part nous proposons dans nos garanties mortalité et frais vétérinaires des clauses spécifiques pour couvrir les risques liés au poulinage et à la gestation. Sans oublier les poulains, que nous assurons dès leur plus jeune âge.”



Qui est responsable? Question cruciale...

Très envahissant depuis l’apparition des périodes de sécheresse intense, le séneçon de Jacob est toxique pour le cheval.

Très envahissant depuis l’apparition des périodes de sécheresse intense, le séneçon de Jacob est toxique pour le cheval.

© John Robertson

À qui appartient le pré où se trouve l’équidé? Qui, du propriétaire du terrain ou de celui qui s’occupe de lui, en a la garde? Qui en est le responsable? Il est indispensable de se poser toutes ces questions pour anticiper le moindre incident. Si le cheval est en pension chez un professionnel, cela facilite les choses dans la mesure où, dans ce cas de figure, un contrat est automatiquement souscrit entre l’hébergeur et l’hébergé. “La responsabilité de tout dégât causé par l’animal incombe au professionnel responsable du site. Celui-ci doit avoir souscrit au préalable un contrat d’assurance adéquat, et cette mention doit être stipulée dans le contrat de pension”, indique Géraldine Richshoffer, directrice générale de Pegase Insurance. “Dans le cas où le cheval est hébergé chez un ami, ou si le propriétaire héberge lui-même des équidés d’amis qui ne lui appartiennent pas, il est capital de prévoir d’établir une convention entre chacun avec renonciation à recours en cas de pépin, et de vérifier que tous sont bien assurés en responsabilité civile propriétaire d’équidé (RCPE), explique Aurélie Curti, responsable communication chez Équidassur. “En effet, si vous n’êtes pas professionnel, il est compliqué de souscrire une garantie chevaux confiés.” Anaëlle Forest, responsable du service souscription chez Cavalassur, précise que “quelle que soit la situation, la responsabilité du cheval incombe à la personne qui en a la garde. Attention, beaucoup de procès découlent de cette faille dans la définition de cette responsabilité, d’où l’importance de bien définir celle-ci en amont.” À ce sujet, Constant Jacquot ajoute qu’“en cas de litige, il faut pouvoir prouver qui était le responsable de l’équidé au moment du sinistre. Le cas échéant, il y a présomption de responsabilité du propriétaire. Afin d’éviter toute forme de malentendu, je serais plutôt d’avis qu’en cas d’un cheval confié à titre gratuit, le propriétaire soit officiellement déclaré responsable et assuré en RCPE.” 

“La notion de la responsabilité de la garde de l’animal est fondamentale”, pour Stéphane Blanchet, agent général chez Abeille assurances. Selon lui, “cette responsabilité incombe à la personne qui a la charge de surveiller, entraîner, nourrir et abreuver l’animal. Et ce, que ce dernier vive en box, au pré, en pension chez un professionnel ou à la maison. Trop souvent, les gens pensent être assurés via leur assurance habitation, mais ce n’est pas le cas: celle-ci englobe les animaux de compagnie, or le cheval n’est légalement pas considéré comme tel. De la même manière, la responsabilité civile incluse avec la prise de la licence FFE ne concerne que les actions en compétition. Dans ces deux cas, il est possible de demander une extension de garantie à votre contrat.”  Toutefois, comme l’indique Constant Jacquot, “il est possible de demander une extension de garantie auprès de la fédération, et certains contrats d’assurance habitation considèrent le cheval comme un animal domestique. Il faut juste bien vérifier”, nuance-t-il. “Cette garantie responsabilité civile est à mon sens la plus importante. Or, c’est celle que les propriétaires maîtrisent le moins et à laquelle ils prêtent le moins d’attention.” La vigilance et la rigueur sont vraiment de mise sur ce point. Remarque de bon sens émanant d’Équidassur: “Afin de minimiser les risques – car mieux vaut prévenir que guérir –, il est de bon ton de vérifier que l’environnement est bien adapté : type de clôtures, alimentation en eau, taille du terrain, présence de plantes toxiques, etc.” Sur ce dernier point, Stéphane Blanchet alerte notamment sur le séneçon de Jacob, herbacée à fleurs jaunes très envahissante qui attaque le foie, ainsi que la porcelle enracinée, que les chevaux se sont mis à manger depuis l’apparition des épisodes de sécheresse et qui peuvent causer des dégâts neurologiques conséquents. “La problématique de la surveillance peut être aujourd’hui résolue avec l’installation de caméras connectées”, ajoute-t-on également chez Équidassur. “On constate par ailleurs que beaucoup d’écuries, par manque de place, proposent des paddocks surpâturés sans savoir si des chevaux infectés ont partagé le même endroit.”

Les soins de médecine douce peuvent être pris en charge selon les contrats et les assurances choisis.

Les soins de médecine douce peuvent être pris en charge selon les contrats et les assurances choisis.

© iStock



De nouvelles façons de soigner sa monture

Un propriétaire doit toujours veiller à se renseigner sur la personne en charge de la responsabilité d’un cheval vivant au pré, seul ou avec un congénère.

Un propriétaire doit toujours veiller à se renseigner sur la personne en charge de la responsabilité d’un cheval vivant au pré, seul ou avec un congénère.

© Pexels

Les propriétaires sont de plus en plus aux petits soins pour leurs équidés et l’attention qu’ils leur apportent va désormais la plupart du temps bien au-delà du simple bilan de santé vétérinaire annuel. Certains assureurs constatent ainsi un accroissement de ces check-up, parfois dès la moindre petite baisse de forme de leur protégé. “Les propriétaires sont-ils davantage à l’écoute de leurs chevaux du fait de cette notion grandissante de bien-être équin?”, s’interroge Constant Jacquot. “Le fait est que je suis de plus en plus sollicité pour des prises en charge de ce type – ce que nous acceptons, car je préfère que le client s’inquiète trop que pas assez. Mais ceci dans la limite du raisonnable. Tant qu’il n’y a pas de caractère d’urgence – auquel cas c’est au vétérinaire de prendre la décision –, ce type de bilan se décide entre nous, le propriétaire et le vétérinaire.” 

Dentiste, ostéopathe (l’un et l’autre soumis à un cadre légal national strict), mais également professionnels de la médecine douce (shiatsu ou communication animale, par exemple) et compléments alimentaires ont de plus en plus la cote, engendrant des frais supplémentaires parfois non négligeables en fonction des soins prodigués. Dans quelles mesures ceux-ci sont-ils considérés et possiblement pris en charge, en partie ou dans leur totalité, par les assurances? “Ayant bien conscience de l’évolution du cadre des soins dispensés, nous sommes actuellement en pourparlers avec notre compagnie pour faire évoluer les contrats dans le sens d’une prise en charge”, indique Stéphane Blanchet. Constant Jacquot distingue deux cas de figure: “Si ce type de soins relève des frais d’une convalescence et sont destinés à optimiser le rétablissement d’un équidé, nous les prenons en charge. En revanche, ce n’est pas le cas s’il s’agit de soins d’entretien ou de confort, car cela ne relève alors plus de l’assurance censée couvrir des événements aléatoires, mais d’une mutuelle.” Géraldine Richshoffer pointe un cas de figure particulier: “Considérant l’évolution des problématiques liées aux problèmes respiratoires rencontrés par les chevaux, notamment à cause du foin rendu plus sec par les aléas climatiques, nous pouvons proposer, via certaines garanties, le remboursement d’un nébulisateur, par exemple. C’est quelque chose qui aurait été impensable il y a dix ans.” 

Anaëlle Forest, de son côté, explique que Cavalassur a étendu ses garanties au-delà de la prise en charge classique des vaccins, “aux vermifuges, désormais parfois prescrits jusqu’à quatre fois par an, à cause de la détérioration de certains sols, des évolutions climatiques et de la prolifération accrue d’insectes de plus en plus résistants, ainsi qu’à des séances d’ostéopathie, d’acupuncture, de balnéothérapie, de physiothérapie, d’hydrothérapie, ou encore des cures de compléments alimentaires – tout cela dans la mesure où ces soins sont prescrits par le vétérinaire à la suite d’une maladie ou d’un accident”. Quid des professionnels dispensant tous ces types de soins? “Je souhaite attirer l’attention sur le fait que de plus en plus de gens qui se disent professionnels du monde du cheval nous sollicitent pour être assurés. Mais avec la vague des nouveaux métiers autour du bien-être animal, il faut faire attention”, avertit Géraldine Richshoffer. “En effet, beaucoup de ces métiers ne sont pas précisément réglementés. Ainsi, nous n’acceptons d’assurer que les professionnels pouvant justifier d’un diplôme obtenu en bonne et due forme.”



La garantie frais vétérinaires

En raison de l’augmentation continue des frais vétérinaires, les assureurs sont obligés d’actualiser régulièrement une revalorisation de leurs tarifs.

En raison de l’augmentation continue des frais vétérinaires, les assureurs sont obligés d’actualiser régulièrement une revalorisation de leurs tarifs.

© iStock

Le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité ont-ils des répercussions sur la santé des équidés? À quel point? A priori, oui, car nul ne pourrait nier que l’évolution de la météorologie influe sur le monde agricole en général. Ainsi, entre les tempêtes, les inondations et les grandes sécheresses, les variations de températures brutales et impromptues, ou encore l’évolution des populations d’insectes, qui parfois s’avèrent de plus en plus nocifs et résistants, divers maux augmentent tels que l’emphysème (foin sec) et les coliques, ou encore des maladies telles que la piroplasmose ou la borréliose de Lyme. Ce que vient confirmer Aurélie Curti: “Il est clair que l’on constate une recrudescence de certaines pathologies comme les problèmes respiratoires ou la maladie de Lyme dans certaines régions. D’où l’intérêt d’être assuré en frais vétérinaires! En revanche, il n’est pas utile de modifier les clauses proposées en la matière: qui dit garantie frais vétérinaires dit prise en charge des frais inhérents à la recherche du mal et au traitement mis en place en vue de son éradication. Nous sommes à même de proposer une prise en charge globale des frais vétérinaires. Ce qui diffère selon la formule retenue, c’est le montant de prise en charge possible.” Pour Anaëlle Forest, “cela dépend de la garantie frais vétérinaires qui a été souscrite, selon le besoin et le budget du client”. Des propos que nuance Géraldine Richshoffer: “Tout ce qui est lié aux insectes engendre des maladies longues à guérir, voire souvent chroniques, c’est pourquoi, en général, les assureurs les prennent en charge avec une limite dans la durée.” Ce que confirme Constant Jacquot: “Nous avons mis en place des plafonds de garantie qui peuvent aller jusqu’à N+2, mais pas au-delà.” Chez Abeille assurances, “pour que le système soit pérenne, l’assureur doit pouvoir couvrir sans toutefois perdre d’argent. Or, les clients prenant de plus en plus des garanties frais vétérinaires (sécurité sociale et complémentaire santé des chevaux), cela engendre des coûts plus importants pour les assureurs. C'est donc pour cela que le contrat limite certaines prises en charge”, indique Stéphane Blanchet. 

Mais il est des pathologies qui sont catégoriquement exclues des contrats, à l’instar des ulcères, dont certains constatent l’augmentation du nombre de cas, ce qu’Aurélie Curti analyse ainsi: “La recrudescence constatée est due essentiellement aux croisements qui ont été réalisés afin de rendre nos chevaux plus performants, avec en contrepartie une sensibilité au stress beaucoup plus forte. Il y a lieu de déterminer la cause de celle-ci afin de pouvoir la traiter en aménageant au mieux le mode de vie et l’alimentation des sujets touchés. Concernant ce type de pathologies, ou tout autre pathologie chronique ou qui dure trop dans le temps, nous avons pris le parti de ne pas les couvrir.” Géraldine Richshoffer confirme: “Bien souvent, le traitement des ulcères est exclu des contrats à compter des renouvellements successifs, dès lors que cela a été déclaré, car on sait que le cheval n’en guérit jamais vraiment.” Soulignons ici qu’au-delà des évolutions de l’environnement du cheval, la prise en charge des frais vétérinaires évolue et s’adapte au fur et à mesure. D’une part, “les considérations en termes de bien-être poussent, même inconsciemment, les vétérinaires à chercher des maux qu’ils ne soupçonnaient même pas auparavant”, selon Géraldine Richshoffer. De l’autre, la science progresse, permettant de détecter certaines pathologies plus en amont et plus précisément. “Nous avons fait évoluer nos produits au fur et à mesure des progrès dans la recherche de pathologies”, relate ainsi Anaëlle Forest.



Du bon sens avant tout

Comment diable s’y retrouver? À quelles garanties souscrire, comment choisir un contrat adapté? “L’assureur n’est pas un magicien!”, exprime Géraldine Richshoffer. “Trop de gens pensent que souscrire un contrat d’assurance permet, en payant des mensualités raisonnables, d’éviter de devoir honorer tout type de frais relatif à un événement imprévu. Mais c’est comme acheter une selle dont le vendeur promet qu’elle fera sauter le cheval plus haut: cela n’existe pas.” Alors certes, de nombreuses garanties sont proposées sur le marché, et l’on peut, selon son interlocuteur et selon son profil, trouver un contrat quasi sur mesure. Mais encore faut-il bien identifier ses besoins en amont, et accepter le devis! “Plus vous allez vers un contrat à tiroirs, plus vous ouvrez la possibilité de faire face à des exclusions”, affirme encore Géraldine Richshoffer. “Que les choses soient claires : un contrat d’assurance est là pour couvrir et accompagner, non pour économiser de l’argent.” Et effectivement, “pour que le système soit pérenne, l’assureur doit pouvoir couvrir sans toutefois perdre d’argent”, plaide également Stéphane Blanchet. “Or, les clients prenant de plus en plus de garanties frais vétérinaires, les assureurs ont du mal à s’y retrouver. Au lieu de se dire qu’ils ont pris toutes les garanties et qu’ils seront couverts quoi qu’il arrive, les clients devraient plutôt bien identifier leurs besoins en amont et proposer à leur cheval un cadre de vie adapté, qui prévienne au maximum la survenue de certaines pathologies.”

Certains assureurs prennent également en considération les équitants ayant beaucoup de chevaux à leur charge, autrement dit plus de cinq, comme l’explique Constant Jacquot: “Bien souvent, du fait du nombre d’équidés, ces propriétaires ne les assurent pas faute de moyens, ou n’en assurent qu’un seul, celui qui a le plus de valeur, par exemple – ce qui n’a pas de sens, car le sinistre tombera à tous les coups sur un autre cheval! Afin de combler cette frustration, nous sommes en train de développer, pour le début de l’année 2024, un produit permettant d’assurer plusieurs chevaux sans distinction, un peu comme “l’assurance flotte” chez les concessionnaires automobiles.” Mieux vaut prévenir que guérir, encore et toujours! “Afin d’avoir un modèle économique viable, nous sommes dans l’obligation de fixer un cadre: le contrat”, explique à son tour Aurélie Curti. “Nous ne pouvons pas tout prendre en charge. Il y a lieu de respecter un équilibre entre les primes encaissées et les sinistres réglés. Il est clair qu’une revalorisation est rendue nécessaire du fait de l’augmentation constante des coûts des frais vétérinaires. Nous préconisons une démarche de prévention permettant de minimiser le nombre de sinistres, donc la charge sinistre globale, ce qui permettra de maintenir des tarifs raisonnables. Si tout le monde joue le jeu (vétérinaires, souscripteurs et assureurs), le système fonctionne et chacun s’y retrouve. Dans cette optique, nous avons mis en place un système de newsletters afin de partager les dernières avancées en termes de bien-être animal ou pour rappeler des règles de bon sens. En parallèle, nous prévoyons un partage d’expériences au niveau des sinistres résolus sur les réseaux. Mais encore une fois, la prévention demeure le meilleur moyen de limiter les sinistres.”

Cet article est paru dans le dernier numéro du magazine GRANDPRIX.