La projet EUnetHorse définit neuf besoins prioritaires pour l’avenir de la filière éqine

EUnetHorse, premier projet européen consacré à la filière équine, arrive à la fin de sa première phase: l’identification des besoins des exploitants équins agricoles à travers l’Europe. À cette occasion, l’ensemble des partenaires européens se sont réunis à l’Agrapôle de Lyon il y a quelques jours pour mettre en commun leurs résultats nationaux et définir les besoins prioritaires communs auxquels le projet doit répondre au niveau européen, mais aussi découvrir le fonctionnement de la filière équine française.



La première phase du projet européen EUnetHorse s’est déroulée de juillet à décembre 2023 dans les neuf pays partenaires du projet: Finlande, Roumanie, Pologne, Suisse, Belgique, Allemagne, Portugal, Espagne et France. Cette première phase consiste à identifier les besoins des exploitants équins afin d’améliorer la résilience de leurs exploitations. Plus de quarante entretiens ont été réalisés dans chaque pays, ainsi qu’un atelier national, pour permettre de prioriser ces besoins. En France, plus de cent quarante besoins ont été identifiés au total.

Du 4 au 8 décembre, les quinze partenaires européens, venant des neuf pays impliqués dans le projet, se sont réunis dans le but de finaliser cette première phase du projet. Après la mise en commun des données collectées dans chaque pays, neuf besoins prioritaires ont été identifiés au niveau européen, auxquels les partenaires vont devoir apporter des solutions dans les mois à venir. En matière socio-économique, telles sont les questions:
- Comment améliorer la rentabilité des exploitations?
- Comment améliorer les conditions de travail?
- Comment faire face aux problématiques liées à l’accès des terres agricoles?
- Comment améliorer l’image de la filière équine ?

En matière de durabilité environnementale, telles sont les questions:
- Comment adapter mes pratiques et la gestion des ressources avec le changement climatique?
- Comment améliorer la biodiversité tout en maintenant les activités équines?
- Comment gérer aux mieux ses pâtures face aux différents enjeux à venir?

En matière de santé et de bien-être des équidés:
- Quelles pratiques peut-on mettre en œuvre pour améliorer les conditions d’hébergement des chevaux d’un point de vue du bien-être?
- Quelles pratiques pour favoriser la biosécurité et prévenir les maladies émergentes?



Faire découvrir la filière équine française aux partenaires européens

Le 7 décembre, partenaires et éleveurs de chevaux venant des différents pays prenant part au projet EUnetHorse, mais aussi membres du Comité consultatif européen, ont pu découvrir deux exploitations françaises: le haras Numénor et le Havre de Galahia, toutes deux établies dans l’Ain. Par leur nature différente, la première étant dédiée à l’élevage et à la reproduction, et la seconde une écurie active logeant des chevaux de particuliers, en plus de ses activités d’élevage et de thérapie équine, les participants ont pu prendre la mesure de la variété des structures qui composent la filière française, mais aussi les différents liens qui existent entre ces exploitations et les acteurs de la filière équine française.

Pendant toute la durée du projet, les acteurs du projet et des éleveurs des différents pays vont pouvoir découvrir des exploitations de chacun des pays. Ces visites permettent de favoriser les échanges entre exploitants et experts et de découvrir des pratiques et solutions déployées sur le terrain pour répondre aux priorités citées ci-dessus qui pourraient être déployées à travers l’Europe.

Du 4 au 8 décembre, les quinze partenaires européens, venant des neuf pays impliqués dans le projet, se sont réunis dans le but de finaliser cette première phase du projet.

Du 4 au 8 décembre, les quinze partenaires européens, venant des neuf pays impliqués dans le projet, se sont réunis dans le but de finaliser cette première phase du projet.

© Solenn Rispail/IFCE