On connaît désormais la liste des nations qualifiées en individuel pour les JO de Paris

Après la fin de la période de qualification, qui était fixée au 31 décembre 2023, la Fédération équestre internationale a publié mardi les classements olympiques et paralympiques qui sont utilisés comme base pour l’attribution des places individuelles pour les Jeux de Paris 2024, et le cas échéant pour la réattribution des qualifications et/ou la constitution d’équipes composites selon les systèmes inhérents à chaque discipline.



À l’aube de cette année olympique et paralympique, on connaît désormais la liste des nations qualifiées en individuel, autrement dit sans équipe, pour les Jeux de Paris 2024, en saut d’obstacles, concours complet et dressage. L’état des lieux présenté ici, qui mentionne les comités nationaux olympiques (CNO) qualifiés dans ces trois disciplines, est sujet à confirmation en fonction des exigences individuelles d’éligibilité, des procédures et des échéances. Dans son communiqué publié mardi, la FEI a également fait le point sur les qualifications en para-dressage, où de nombreuses places doivent encore être attribuées.



En saut d’obstacles, Victor Bettendorf gagne une bataille, et l’Italie sauve les meubles

En saut d’obstacles, le quota de soixante-quinze couples doit se répartir entre vingt équipes de trois, soit soixante équipiers, plus quinze individuels, selon un système décrit ici. Les vingt comités nationaux olympiques (CNO) qui ont obtenu une place par équipes, sous réserve de satisfaire aux minima individuels d’éligibilité pertinents, ce qui doit être validé par un certificat de capacité devant être confirmé avant le 8 janvier, sont la France (en tant que pays hôte), la Suède, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, l’Irlande, l’Allemagne, la Belgique, l’Autriche, l’Espagne, la Suisse, Israël, la Pologne, les États-Unis, le Canada, le Mexique, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Australie, le Japon et le Brésil. Ces CNO ont jusqu’au 5 février pour confirmer leur place dans le quota des équipes, à l’exception de la France, qui doit le faire avant le 8 janvier 2024, ce qui ne fait aucun doute.

Une fois les vingt équipes confirmées, y compris dans le cas a priori improbable où une réattribution serait nécessaire en février ou mars, seuls les CNO n’ayant pas accepté de place par équipes pourront obtenir l’une des quinze places individuelles, sur la base du classement olympique de saut d’obstacles publié mardi par la FEI, qui compile les quinze meilleurs résultats par couples dans des épreuves de référence au cours de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2023. Actuellement, si les vingt CNO susmentionnés sont bien au rendez-vous, les quinze nations suivantes auront obtenu une place individuelle, laquelle devra également être confirmée avant le 18 mars, conformément au calendrier et au processus de qualification: Danemark et Norvège (classement olympique, groupe A), Italie et Portugal (groupe B), Lettonie et Grèce (groupe C), Venezuela (groupes D et E), Colombie, Argentine et Chili (par le biais des Jeux panaméricains), Égypte et Syrie (groupe F), Thaïlande et Nouvelle-Zélande (groupe G) et Luxembourg (le meilleur CNO au classement olympique général non encore qualifié). Si des nations n’honoraient pas leur qualification par équipes, ce qui semble improbable à ce stade, le processus de réattribution des places non utilisées aurait naturellement un impact sur la liste énumérée ci-dessus.

Comme il s’en était réjoui à l’occasion du CHI de Genève, Victor Bettendorf peut donc rêver de participer aux Jeux de Paris, à la condition de disposer d’un cheval apte et en forme le moment venu… et appartenant au moins en partie à un propriétaire luxembourgeois au 15 janvier 2024. Selon la base de données de la FEI, ce n’est pas encore le cas de Mr. Tac (né Mister Tac des Fusains), propriété unique de la Française Geneviève Mégret. Par ailleurs, son éventuelle participation aux JO demeurerait soumise une sélection de sa Fédération nationale, validée par son CNO. Même causes et mêmes effets pour Emanuele Camilli (Odense Odeveld), Duarte Seabra (Dourados 2), Kristaps Neretnieks (Palladium KJV), Andreas Schou (Darc de Lux), Nayel Nassar (Coronado) et Ioli Mytilineou (Levis de Muze), qui ont respectivement qualifié l’Italie, le Portugal, la Lettonie, le Danemark, l’Égypte et la Grèce, pour ne citer que les plus connus.



L’Espagne, la Finlande, la Chine et l’Équateur obtiennent deux places en complet

En concours complet, le quota de soixante-cinq couples est supposé se répartir entre seize équipes de trois, soit quarante-huit, et dix-sept individuels, selon le système de qualification disponible ici. Les seize CNO ayant obtenu une place par équipes, sous réserve de satisfaire aux exigences pertinentes d’ici le 8 janvier sont la France (en tant que pays hôte), l’Allemagne, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, la Grande-Bretagne, l’Irlande, la Suède, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, la Pologne, le Canada, le Brésil, l’Australie, le Japon et l’Italie. Ces CNO ont jusqu’au 5 février pour confirmer l’engagement d’une équipe, à l’exception de la France, qui doit le faire avant le 8 janvier, ce qui, là encore, ne fait aucun doute. 

Une fois confirmées les équipes, y compris en cas de réattribution nécessaire en février ou mars 2024, seuls les CNO n’ayant pas accepté de participation par équipes pourront obtenir des places individuelles, sur la base du classement olympique de la FEI. En complet, il est important de noter qu’un CNO peut obtenir deux places individuelles, contre une seule en jumping et en dressage, soit par le biais du classement de son groupe olympique, soit par le biais du classement général, ou les deux. Le classement olympique s’appuie sur les quatre meilleurs résultats des couples concernés dans les épreuves de qualification, au cours de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2023. 

À ce stade, les nations énumérées ci-dessous ont obtenu des places individuelles: Danemark et Finlande (classement olympique, groupe A), Espagne et Autriche (groupe B), Lituanie et Hongrie (groupe C), Chili, Équateur (deux places pour ce dernier) et Argentine (groupes D et E), Afrique du Sud et Maroc (groupe F), Chine (deux places dans le cadre du groupe G). Pour les groupes D et E (Amérique du Nord, centrale et du Sud), quatre places sont disponibles, mais comme aucun couple du groupe D ne peut prétendre à une place (les CNO américains et canadiens ayant chacun obtenu une place par équipes et aucun Mexicain n’évoluant au niveau requis), les quatre places iront aux nations les mieux classées du groupe E. Enfin, le classement général a offert une place supplémentaire à l’Espagne, la Finlande et la République tchèque. Cette liste est susceptible d’évoluer si l’un des CNO concernés décline la participation offerte à son équipe ou ne remplit pas les conditions requises par le certificat de capacité du CNO.



Un plateau très, très cosmopolite en dressage

En dressage, le quota global de soixante couples est supposé se partager entre quinze équipes de trois, soit quarante-cinq, et quinze paires engagées individuellement, selon le système de qualification décrit ici. Pour l’instant, seuls quatorze CNO ont obtenu une place en équipe (sous réserve de satisfaire aux exigences pertinentes avant le 8 janvier): la France, en tant que pays hôte, le Danemark, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas, les États-Unis, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la Pologne, le Brésil, le Canada et l’Australie. Sauf la France, qui le fera avant le 8 janvier, ces CNO ont jusqu’au 5 février pour confirmer leur qualification collective. “La quinzième place, représentant le groupe F (Afrique et Moyen-Orient, ndlr), qui n’a pas encore été attribuée, sera confirmée en temps voulu conformément à la procédure de réattribution des places de quota d’équipe non utilisées selon le système de qualification pour le dressage”, précise la FEI.

Une fois les quinze (ou moins) équipes confirmées, seuls les CNO n’ayant pas accepté de place en équipe pourront obtenir l’une des quinze places du quota individuel, sur la base du classement olympique, limité aux quatre meilleurs résultats des couples dans les épreuves désignées, au cours de la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2023. Actuellement, les nations suivantes se sont qualifiées individuellement: Norvège et Finlande (classement olympique, groupe A), Portugal et Luxembourg (groupe B), Lituanie et Moldavie (groupe C), République dominicaine et Venezuela (groupes D et E), Équateur et Chili (par le biais des Jeux panaméricains), Maroc et Palestine (groupe F), Nouvelle-Zélande et Singapour (groupe G), ainsi que la Suisse (CNO le mieux classé non encore qualifié). En fonction de la réattribution des places par équipes non utilisées et/ou si des nations refusent leur place d’ici le 5 février, cette liste sera plus ou moins impactée. En outre, si le quota global de soixante places n’est pas rempli à l’issue de la procédure de réattribution, les places restantes seront attribuées via le classement général olympique. Un CNO ayant déjà gagné une place individuelle aurait alors le droit d’en gagner une deuxième.



Encore beaucoup de places à attribuer en para-dressage

Selon le système de qualification mis en place en para-dressage pour les Jeux paralympiques, neuf comités nationaux paralympiques ont obtenu jusqu’à présent une place pour une équipe de quatre couples: la France, nation hôte, les Pays-Bas, le Danemark, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et la Suède. Six tickets supplémentaires par équipes et dix-huit places individuelles doivent encore être attribuées pour un quota total de soixante-dix-huit binômes. La procédure de demande d’invitation de la Commission bipartite débute le 19 février et doit s’achever le 4 mars.



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