Y aura-t-il plus de deux Français en finale de la Coupe du monde Longines ?
La Coupe du monde Longines de saut d’obstacles bat son plein depuis mi-octobre. Avec dix des quatorze étapes déjà disputées, on peut déjà tirer quelques enseignements de la ligue d’Europe de l’Ouest Longines. Un autre Français rejoindra-t-il Kevin Staut et Julien Épaillard sur la liste des qualifiés pour la finale de Riyad? Analyse du classement général après celle de Bâle et avant celle de Leipzig.
Le coup d’envoi de la finale de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles sera donné dans trois mois tout juste à Riyad, en Arabie saoudite (16 au 20 avril). Seuls les dix-huit meilleurs cavaliers de la Ligue d’Europe occidentale Longines pourront s’y qualifier, plus le Suédois Henrik von Eckermann, tenant du titre. Après dix des quatorze étapes au programme de la série, la dernière ayant été disputée dimanche à Bâle, deux Français sont qualifiés: Kevin Staut, vainqueur à Stuttgart en novembre avec Beau de Laubry, et Julien Épaillard, quatre et huitième avec cinquante-sept et quarante-sept points. Suivent, un peu plus loin, Simon Delestre, dix-neuvième avec vingt-sept points, François-Xavier Boudant, vingt-troisième avec vingt-trois points, Jeanne Sadran, vingt-septième avec seize points, Mégane Moissonnier et Olivier Robert, trente-huitièmes avec onze points, Julien Anquetin, quarante-huitième avec dix points, Roger-Yves Bost, cinquante-cinquième avec huit points, Pénélope Leprevost, soixante-cinquième avec six points, et Gregory Cottard, soixante-seizième avec un seul point. Ayant eux aussi disputé une ou plusieurs étapes, Nicolas Delmotte, Bruno Garez, Julien Gonin, Edward Levy et Philippe Rozier n’ont encore inscrit aucun point.
À la lecture des engagements français dans les trois prochaines étapes, prévues ce week-end à Leipzig, en Allemagne, puis à Amsterdam, du 25 au 28 janvier, et à Bordeaux, du 1er au 4 février, on comprend que Julien Anquetin reste très motivé par la série et en quête d’une qualification en finale. Le Normand sera au départ de ces trois CSI 5*-W. On suivra aussi Jeanne Sadran, engagée à Amsterdam et Bordeaux. Sélectionné à Leipzig et Bordeaux, Edward Levy devra être hautement efficace pour espérer se faire une place parmi les dix-huit meilleurs. Ayant choisi de reprendre aussi tôt que possible à l’extérieur, Simon Delestre a fait l’impasse sur la finale, de même que François-Xavier Boudant et Olivier Robert, qui visent une sélection olympique avec Brazyl du Mézel et Iglesias DV, ainsi que Mégane Moissonnier, dont le cheval de tête, Cordial, a été vendu à Denis Lynch cet automne.
Un point sur les potentiels finalistes
Pour l’heure, Henrik von Eckermann (soixante-quinze points), le Britannique Ben Maher (soixante-douze) et l’Autrichien Max Kühner (soixante) dominent le classement général de la ligue. Kevin Staut est suivi de près par le Britannique Harry Charles (cinquante-cinq), le Belge Pieter Devos (cinquante-quatre) et le Suédois Peder Fredricson (quarante-neuf). L’Allemand Hans-Dieter Dreher, neuvième avec quarante-cinq points, est qualifié, tout comme l’Irlandais Richard Howley, le Belge Grégory Wathelet et l’Espagnol Mariano Martínez Bastida, qui en comptent quarante. En revanche, ce n’est pas encore gagné pour l’Allemand Rene Dittmer, qui a inscrit ses quarante-deux points lors de trois étapes de ligue d’Amérique du Nord et qui doit au moins en marquer un en Europe. Il tentera sa chance dimanche à Leipzig. Pour les sept places semblant encore disponibles, les jeux sont très ouverts, vingt cavaliers comptant entre trente-deux et quatorze points, dont certains ne faisant pas de la finale un objectif.
À noter que les saisons se suivent et ne se ressemblent pas. Ainsi, l’an passé, seuls cinq cavaliers comptaient plus de quarante points après dix étapes, contre treize cette année. La ligue d’Europe occidentale s’achèvera le 25 février à Göteborg, en Suède.
Le classement de la ligue d’Europe occidentale
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