Kitty King ou la quête perpétuelle du “juste milieu” (1/2)

Médaillée d’or par équipes et d’argent en individuel aux championnats d’Europe de concours complet du Pin-au-Haras, l’été dernier en Normandie, Kitty King forme l’un des meilleurs couples de la planète avec Vendredi Biats, son Selle Français de quinze ans. Treizième au classement mondial, celle qui avait débuté en grands championnats il y a dix-neuf ans avec Five Boys, avant de réintégrer la glorieuse équipe britannique il y a neuf ans avec Persimmon, rêve évidemment d’une deuxième participation aux Jeux olympiques, elle qui avait dû se contenter d’une cinquième place par équipes en 2016 à Rio de Janeiro avec Ceylor LAN. Patiente, minutieuse et désormais expérimentée, la jeune quadragénaire a toutes les cartes en main. Portrait.



“Dès toute petite, j’ai compris que je voulais avant tout vivre auprès des chevaux”, se souvient Kitty King, sans liens familiaux avec Mary King, légende vivante du concours complet britannique, comptant cinq participations aux Jeux olympiques, avec trois médailles par équipes à clé, parmi un nombre incalculable de récompenses mondiales et européennes et de victoires de prestige. Kitty King, c’est l’histoire d’une petite fille, née le 10 août 1982, mise en selle lorsqu’elle n’avait que quelques semaines, et que la passion n’a donc jamais quittée. Si sa mère, Jane Boggis, s’était illustrée en complet, ayant concouru sur les ...

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